-
SM le Roi félicite les Présidents de Corée, d’Irak et d’Allemagne à l'occasion des fêtes nationales de leurs pays
-
Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des représentants interpelle le gouvernement au sujet du plan préconisé pour le renforcement de l’Etat social
-
Pour le think tank britannique, MENAF: Le plan d’autonomie représente la proposition "la plus crédible et la plus largement approuvée"
-
En application des Hautes Instructions Royales, des aides financières aux familles pour réhabiliter les habitations sinistrées
-
Revoir la date de début de l’année fiscale, renforcer le contrôle des finances publiques par le Parlement…
Le rapport moral présenté aux congressistes a fait le diagnostic d’une situation jugée critique. En effet, le document de l’USIB a enregistré, depuis la nomination du gouvernement Benkirane, l’augmentation du nombre de fermetures d’usines et de licenciements collectifs des salariés. Une situation qui sera aggravée par la mise en place de programmes et de politiques régressives destinées à porter atteinte aux acquis de la classe ouvrière. Comme c’est le cas pour la réforme fiscale considérée comme un coup porté à la classe moyenne déjà fragilisée par la diminution de son pouvoir d’achat et tel le cas également pour la loi sur la grève qui a pour objectif de restreindre les libertés syndicales et de priver les salariés de leurs droits les plus élémentaires.
Le rapport moral de l’USIB est allé plus loin. Il s’est interrogé sur la capacité du chef du gouvernement d’assumer ses fonctions et de sortir le pays de la crise qu’il traverse. Il s’est étonné de l’immobilisme et de l’attentisme alors qu’il est élu depuis plus de 16 mois et que des décisions importantes auraient dû être prises depuis longtemps. Et les rédacteurs du rapport de se demander : où sont passées les promesses lancées en grande pompe par le PJD lors de la campagne électorale ? Qu’en est-il de la lutte contre la prévarication et l’économie de rente, l’éradication de la pauvreté, le chômage et l’exclusion sociale, l’augmentation du SMIC et l’amélioration des revenus, etc ? Toutes ces promesses sont passées à la trappe.
De son côté, Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT), a indiqué lors de la séance d’ouverture du congrès que son syndicat ne compte pas rester les bras croisés face à cette politique antisociale du gouvernement. Pour lui, il n’est pas question de laisser passer la réforme des Caisses de retraites sur le dos des salariés. Il en sera de même pour la réforme de la Caisse de compensation qui menace de déliter la solidarité sociale et la stabilité même du pays.
Des propos que partage Mohamed Hytoum, représentant des unions nationales et régionales de l’UMT. Il estime qu’il n’est plus question de parler d’une lutte syndicale nationale dans un monde de plus en plus mondialisé. Selon lui, la lutte dépasse aujourd’hui les frontières nationales puisque les revendications salariales sont partagées à l’échelle internationale.