-
Mustapha El Ktiri : La commémoration de la Marche Verte, une occasion de renouveler la mobilisation pour défendre l’intégrité territoriale du Royaume
-
Le Maroc s’emploie avec succès à consacrer l’évidence d’une réalité tangible et d’une vérité irrévocable, fondées sur le socle du bon droit, de la légitimité et de l’engagement responsable
-
SM le Roi adresse un message de félicitations à M. Donald Trump à l’occasion de son élection, à nouveau, à la présidence des Etats-Unis d’Amérique
-
L’OFI fustige le gouvernement: Passer sous silence l'approche genre dans le PLF s’inscrit en faux contre les dispositions de la Constitution
-
Percées diplomatiques et développement tous azimuts
Par rapport à juin, les recettes des MRE ont enregistré une progression de 20 %, en s'établissant à 32,48 MMDH contre 27,07 MMDH, selon l'Office qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs.
A titre de rappel, les Marocains résidant à l'étranger avaient envoyé 58,3 milliards de dirhams vers le Maroc en 2011 contre 54,3 milliards de dirhams en 2010.
La baisse des transferts constatée le mois dernier est-elle conjoncturelle ou s'agit-il des prémices d'une nouvelle tendance qui est en train de se dessiner ?
Qualifiés péjorativement de «vaches à lait », quolibet réducteur et inconvenant, les MRE ont longtemps souffert de ce qualificatif qui est devenu avec le temps un concept clef qui structure les stratégies et les politiques publiques et traduit le mieux la place que les Marocains du monde semblent occuper dans l'imaginaire collectif national. «Vaches à lait», les MRE l'ont été contre vents et marées et en dépit des crises et des évolutions. Mais le resteront-ils longtemps ? N'est-il pas opportun aujourd'hui de tirer les leçons du léger fléchissement de leurs apports pour développer et promouvoir d'autres approches des rôles et fonctions qu'ils peuvent jouer pour l'essor de leur pays d'origine ? La question demande réflexion. Dans l'attente que celle-ci soit engagée, force est de noter que les dernières statistiques de l'Office de change ne sont pas toutes négatives même si les recettes voyages ont totalisé à fin juillet dernier environ 31,35 MMDH contre près de 33,69 MMDH en glissement annuel, soit une baisse de 6,9 %.
A contrario, les dépenses de voyages ont atteint 6,51 MMDH à fin juillet contre plus de 6,20 MMDH une année auparavant, en hausse de 5%, indique la même source.
Pour leur part, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers se sont établies à plus de 16,52 MMDH contre plus de 16,16 MMDH, en glissement annuel, en progression de 2,2 %, tandis que les dépenses desdits investissements ont affiché une progression de 45,1 % (plus de 5,70 MMDH contre plus de 3,93 MMDH) .