-
Coup d’envoi de l’opération de mobilité des travailleuses saisonnières vers l’Espagne
-
Lutte contre l'analphabétisme : La mise en œuvre des plans stratégiques et des programmes n'a pas encore produit l'effet escompté
-
Vague de froid, de mardi à vendredi, dans plusieurs provinces du Royaume
-
Casablanca au cœur des défis de la santé infantile
-
L'Institut supérieur de la magistrature et l'ENSA renforcent leur coopération dans le domaine de la formation
Chaque jour, plus de 200 enfants de moins de 15 ans meurent de la tuberculose – une maladie que l’on peut à la fois prévenir et guérir. L’OMS estime qu’à l’échelle mondiale jusqu’à un cas de tuberculose sur 10 (soit de 6 à 10% de tous les cas de tuberculose) se situe dans ce groupe d’âge, et que ce nombre pourrait être encore plus élevé du fait que de nombreux enfants sont simplement sous-diagnostiqués. La nouvelle feuille de route tire parti des dernières connaissances sur la maladie et définit des mesures claires visant à prévenir ces décès chez les enfants. D’ailleurs, le lancement de cette première feuille de route fait suite à une meilleure prise de conscience de l’urgence qu’il y a à traiter ce problème. Dans le cadre du mouvement «S’engager pour la survie de l’enfant: une promesse renouvelée», plus de 175 pays ont signé un engagement en juin 2012, promettant de redoubler d’efforts pour que les enfants ne meurent plus de maladies évitables, notamment de la tuberculose.
Sur cette somme de 120 millions de dollars par an de financements supplémentaires demandée aux gouvernements et aux donateurs pour lutter contre la tuberculose chez l’enfant, 40 millions seront destinés à la thérapie antirétrovirale contre le VIH et à la thérapie préventive (afin de prévenir la tuberculose active) pour les enfants souffrant d’une co-infection tuberculose-VIH. Les fonds permettront aussi d’améliorer le dépistage, de mettre au point des médicaments mieux adaptés aux enfants et d’intégrer le traitement de la tuberculose dans les programmes existants relatifs à la santé de la mère et de l’enfant. Faire en sorte que davantage de professionnels de la santé de l’enfant puissent dépister activement la tuberculose et lutter contre celle-ci au moyen d’outils plus performants, tels que les médicaments, les produits de diagnostic et les vaccins, cela permettra de connaître pleinement l’ampleur de l’épidémie et de faire bénéficier plus tôt davantage d’enfants de traitements salvateurs.
«Beaucoup trop d’enfants atteints de tuberculose ne bénéficient pas du traitement dont ils ont besoin», a déclaré Nicholas Alipui, directeur de programmes pour l’UNICEF. «La plupart de ces enfants vivent dans les foyers les plus pauvres et les plus vulnérables. Il est injuste que des enfants puissent mourir à défaut d’obtenir un traitement simple à un prix abordable, en particulier lorsqu’il existe des possibilités au sein des communautés d’assurer ces interventions salvatrices.». «Pour parvenir à zéro décès dû à la tuberculose, nous devons axer nos efforts sur les groupes les plus vulnérables, et les enfants sont les plus vulnérables de tous. Les mesures décrites dans cette feuille de route sont simples et leur coût est faible. Nous avons, envers les enfants du monde, l’obligation de mettre ce plan à exécution.»