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Jeudi 29 Mai 2014
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L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, où près d’un jeune sur trois en âge de travailler est incapable de trouver un emploi, connaîtront les taux les plus élevés de chômage en 2014. Dans son dernier rapport annuel sur le travail dans le monde, « Un développement riche en emplois », publié mardi, l’Organisation internationale du travail (OIT), constate que les pays qui investissent dans la qualité de l’emploi sont ceux qui se développent le mieux et progressent le plus. « Dans les pays qui ont le plus investi en faveur des emplois de qualité depuis le début des années 2000, les niveaux de vie (mesurés par la croissance du revenu annuel moyen par habitant) ont davantage progressé que dans les économies émergentes ou en développement qui ont accordé moins d’attention à la qualité de l’emploi », souligne l’organisation onusienne. Les experts de celle-ci précisent que les institutions chargées du travail et de la protection sociale sont des facteurs essentiels de la croissance économique, des emplois de qualité et du développement humain. « Parmi les pays où la pauvreté au travail a reculé le plus brutalement depuis le début des années 2000, globalement le revenu par habitant a augmenté de 3,5% en moyenne sur la période 2007-2012. Pour les pays qui ont moins progressé sur la voie de la réduction de la pauvreté au travail depuis le début des années 2000, le chiffre est de 2,4%». Mieux, « les pays qui ont particulièrement réussi à réduire la fréquence de l’emploi vulnérable au début des années 2000 ont connu une croissance économique remarquable après 2007 ». L’OIT estime que la pénurie d’emplois de qualité est un facteur d’émigration déterminant, en particulier chez les jeunes diplômés des pays en développement. Elle rappelle d’ailleurs qu’en 2013, « plus de 230 millions de personnes vivaient dans un pays différent de leur pays de naissance – une hausse de 57 millions par rapport à l’an 2000 ». Afin de relever ces défis, l’OIT invite, dans un premier temps, les pays à stimuler la diversification des capacités de production plutôt que de se contenter de libéraliser les échanges. Puis, à renforcer les institutions du marché du travail plutôt que de négliger les normes du travail. Enfin, « d’étendre les socles de protection sociale bien conçus comme moteurs d’un développement inclusif et pas seulement comme filets de sécurité étroitement ciblés sur les pauvres ». Les experts de l’OIT en sont convaincus : le développement durable n’est pas possible sans faire avancer l’agenda pour l’emploi et le travail décent. Ce que le Maroc ne semble pas faire puisqu’il a choisi d’investir dans des secteurs où l’emploi est précaire et non couvert socialement. Ce qui risque de lui coûter cher en point de croissance. Ceci d’autant plus qu’il n’a pas eu l’heur de figurer en bonne place dans ce rapport de l’OIT. Lequel a mis en lumière le fait que l’évolution de la part des travailleurs pauvres (<2 $ US par jour) entre 1991 et 2013 situait le Royaume entre -20 et -15 et que le taux de croissance de la productivité s’est établi entre 0,5 et 2,5% durant les années 1991-2013. Lu 1688 fois
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