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Selon l’article 189 de la loi organique n° 113.14 relative aux communes, le projet de budget ne peut être exécuté qu’après avoir obtenu le visa de ce département.
Dans le cas de Casablanca, le maire de la ville, le Pjdiste Abdelaziz El Omari, a ordonné au président de la Commission du budget qui n’est autre que Lakhdar Hamdani de faire modifier le budget de la ville en prenant compte des remarques formulées par le ministère de l’Intérieur. Notamment celles concernant le paiement des dettes. Et selon des sources contactées par Libé, le Conseil de la ville se réunira ce mercredi pour voter la nouvelle mouture du budget.
Il y a quelques jours, le ministère de tutelle avait également refusé d’accorder son visa au budget du Conseil de la ville de Fès qui est géré par le Pjdiste et ministre délégué auprès du ministre de l'Economie et des Finances chargé du Budget, Driss El Azami El Idrissi, vu que le conseil a surestimé les recettes de l’année prochaine. Durant le mandat de l’ancien conseil, celles-ci ont atteint 56 milliards de centimes annuellement, alors que le nouveau conseil prévoit d’engranger plus de 80 millions de centimes au titre de l’exercice 2016.
Abdelhamid Najih, directeur exécutif de l’Association nationale des collectivités locales du Maroc, a assuré, dans une déclaration à Libé, que le ministère de l’Intérieur regorge de compétences de haute qualité qui ne badinent pas sur ces sujets et quand elles refusent de viser un budget, c’est que le Conseil de la ville en question ou la majorité qui le gère n’a pas respecté les dispositions légales régissant l’élaboration des budgets.
Il a affirmé que le refus de viser un budget par les services de tutelle signifie qu’il y a mauvaise gestion et manque d’expérience.
« Refuser de régler les dettes contractées par les conseils précédents est inconcevable et enfreint le principe de la continuité de l’Etat. Le nouveau conseil est obligé de respecter tous les engagements pris par son prédécesseur. S’il a des réserves, il doit faire des audits pour savoir où le montant de ces dettes a été dépensé», a-t-il expliqué avant d’ajouter que les prévisions budgétaires doivent être réalistes et réalisables. A noter que l’article 189 de la loi organique relative aux communes a exigé que le projet de budget soit basé sur des prévisions fiables aussi bien pour les recettes que pour les dépenses.
«Mais qui paie ce retard pris dans l’adoption du budget de la ville?», s’est-il, par ailleurs, interrogé. Et de répondre: «Bien sûr c’est la ville et, par ricochet, les citoyens. Car chaque jour de retard coûte énormément à la ville».