Les dernières semaines ont éprouvé l’image de marque de l’athlétisme, avec les contrôles positifs des stars Tyson Gay et Asafa Powell. Mais elles n’ont en rien affaibli la volonté des dirigeants de l’athlétisme mondial de lutter contre le dopage.
Les Russes, avec près de 40 cas, et les Turcs, encore 31 cas lundi, ont ainsi durement été sanctionnés ces dernières semaines.
Comme le cyclisme, précurseur sur certains points, l’athlétisme a pris depuis de nombreuses années des mesures-phares, comme par exemple la conservation pendant plusieurs années des échantillons prélevés sur et en dehors des compétitions.
C’est ainsi que de nombreux podiums ont été récemment revisité aux Mondiaux d’Helsinki en 2005, ou aux Jeux olympiques 2004, 2008 et 2012.
Les Mondiaux-2013 ne feront pas exception à la règle de fermeté, avec une approche ressemblant fort à celle adoptée lors du précédent rendez-vous mondial à Daegu en 2011.
Les échantillons de sang de tous les participants avaient été collectés il y a deux ans, et ce sera encore le cas à Moscou dans le cadre du passeport biologique, soit plus de 2000 athlètes.
“Comme ce fut le cas à Daegu, ces contrôles concerneront toutes les disciplines d’athlétisme et un large faisceau de biomarqueurs du dopage. Les analyses cibleront non seulement les marqueurs indicatifs de l’usage d’EPO ou de manipulation sanguine dans les disciplines d’endurance, mais également ceux pouvant indiquer l’usage de stéroïdes ou de l’hormone de croissance dans les autres disciplines de force et de vitesse”, explique la Fédération internationale.
Et la recherche a commencé dès lundi, avec des prises de sang pratiquées sur Bolt et l’ensemble de la délégation jamaïcaine (44 athlètes), à leur camp d’entraînement de Moscou.