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L’Etat roule carrosse sans en avoir les moyensLe carburant et l’entretien de 12% seulement des véhicules de fonction ont englouti 160 MDH en 2013Hassan Bentaleb
Jeudi 24 Avril 2014
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Combien coûte le parc automobile de l’Etat en matière de carburant et d’entretien ? Il a englouti 154 millions de DH en 2009 avant d’atteindre les 160 MDH l’année suivante. Un chiffre qui était en baisse entre 2011 et 2012 avec respectivement 155 et 152 MDH. Une situation qui ne va pas durer longtemps puisque l’année 2013 a enregistré 160 MDH, a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances, lors de la séance des questions orales tenue avant-hier à la Chambre des conseillers. Pourtant, ces chiffres sont loin de refléter la réalité puisqu’ils ne concernent que 12% dudit parc, a précisé le ministre. En effet, plus de 88% des fonds alloués à l’achat du carburant et d’entretien sont accaparés par l’administration de la police nationale et de la défense, soit 101.200 véhicules sur les 115.000 dont dispose le parc automobile de l’Etat. Mais pourquoi le ministre a-t il omis de révéler le montant des crédits accordés à ces deux administrations? S’agit-il d’un secret d’Etat jugé crucial pour la sécurité nationale? Et qu’en est-il donc de la transparence dans la gestion des affaires de l’Etat? Une attitude qui en dit long sur la vraie détermination et la volonté de l’Exécutif de mettre un terme à la gabegie qui marque le fonctionnement du parc automobile de l'Etat très dépensier notamment en cette période de vaches maigres. Et ceci d’autant plus que le chef du gouvernement qui vient de signer une circulaire relative à la gestion rationnelle et transparente de ce parc dans laquelle il entend durcir les acquisitions de voitures, la dotation du carburant et l’interdiction du droit de cumul entre le remboursement des notes de frais liées aux voyages et la dotation en carburant. Un haussement de ton qui a fait sourire plus d’un. En effet, nombreux sont ceux qui se demandent comment le gouvernement compte mettre en œuvre cette circulaire alors que la gestion du parc automobile de l’Etat est devenue une vache à lait pour beaucoup d’administrations. A ce propos, ils s’interrogent sur le service qui sera chargé du contrôle et du suivi. «L’octroi d’une voiture de service est devenu un moyen de chantage dans plusieurs administrations. Il n’est soumis à aucune loi et dépend en grande partie du bon vouloir des chefs», nous a indiqué un fonctionnaire sous le sceau de l’anonymat avant d’ajouter: «Comment donc le gouvernement compte-t-il garantir le respect de ladite circulaire alors que tout le monde tire bénéfice de cette gabegie?». Une interrogation des plus logiques surtout que la gestion du parc d’automobile de l’Etat constitue une source de financement non négligeable pour certains fonctionnaires. « L’Etat accorde des dotations en carburant fixées actuellement à 1.500 dirhams par mois pour chaque véhicule, et le remboursement des frais de déplacement par mois varie entre 1.500 et 3.000 dirhams. Pourtant, nombre de ces dotations concernent plusieurs voitures immobilisées dans les parkings des administrations publiques et des ministères et, du coup, on se demande où vont les bons du carburant accordés?», s’est-il interrogé. Autre question et non des moindres : qu’en est-il du sort des véhicules sortis d’usage? «On se demande pourquoi des centaines de véhicules de ce genre meublent encore les parkings des administrations. Pourquoi l’Etat n’essaie-t-il pas de s’en débarrasser ? », nous a lancé notre source, tout en estimant que la circulaire en question n’est qu’un effet d’annonce sans lendemain comme beaucoup d’autres promesses faites par le gouvernement Benkirane.
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