L'Egypte n'organisant plus la phase finale qualificative aux JO 2012 : Le Maroc, l'Algérie et l'Afrique du Sud vantent leur gazon

Le premier Championnat d'Afrique de football des moins de 23 ans, et ultime étape des éliminatoires pour les Olympiades d'été de Londres 2012 désignant les trois nations qui représenteront le Continent en plus d'une quatrième en sursis (le temps d'un virée gagnante à Londres le 26 avril face au quatrième de la zone Asie), n'aura plus lieu en Egypte. C'est en tout cas ce qu'a indiqué très sérieusement la Fédération égyptienne de football. Elle invoque pour cette incapacité de bien faire, le climat de tension qui règne actuellement sur les rives du Nil mais aussi, les élections législatives qui coïncideront avec la période du tournoi et qui risquent d'en perturber le déroulement. Pourtant, le président de la FFE, Salim Zahir, avait récemment déclaré sur des ondes de médias locaux et internationaux que le calendrier du football égyptien était maintenu tel qu'il était prévu (finale de la coupe d'Egypte, ENPI-Zamalek, jouée hier et début du championnat ce vendredi). C'est encore heureux que l'annonce de l'annulation du tournoi attribué en septembre dernier par la CAF (Confédération africaine de football) intervienne à un peu plus d'un mois de son organisation (du 26 novembre au 10 décembre).  Suite donc, à ce désistement pour le moins surprenant, les trois Fédés des pays qui avaient postulé pour ce faire, dame Fédé ici-bled, celle des cousins algériens et celle de  nos meilleurs empêcheurs de tourner en rond, notre antonyme géographique, l'Afrique du Sud, en salivent déjà, vantant du coup et à qui mieux-mieux leur gazon. Même si on enchérit à l'est et à l'extrême sud sur le fait en y allant chacun de son écho, l'APS, d'exemple, en référence à un site égyptien et une chaîne de télé'' El Youm Essabai'' et ''El Arabiya''  l'y voit délocalisé à Alger, rien n'est ni vraiment acquis, ni d'ailleurs, n'est officiel. Le ridicule ne tuant fort heureusement pas, nos cousins, de leur actuel vivant, ne l'ont pas encore, pour la bonne raison que la Confédération africaine de football souveraine incontestée par intérim des affaires de la CIO sur le fait n'a pas encore tranché et ne le fera certainement pas dans la précipitation. « Le Buteur », organe de la presse sportive algérienne par excellence, affirmait avec sobriété, quant à lui, sur son site que « l'Algérie qui était pressentie pour organiser cette phase finale, ne peut pour le moment s'engager pour assurer le bon déroulement de ces éliminatoires. Ça se jouera entre l'Afrique du Sud et le Maroc ». Qui et que croire donc ? Quant à l'Afrique du Sud qui a déposé des réserves auprès de la CAF suite à son élimination de l'Orange CAN (Les Bafanas avaient joué le nul blanc à la maison le pensant suffisant, avec à la clé une désillusion pourtant fêtée par la rue sud-africaine), elle espère bien être récompensée par une éventuelle organisation qui sauverait un honneur terni par les mauvais calculs.
    Pour nous autres, l'aubaine est bien belle mais à condition toutefois de la saisir. On regrettera, malheureusement, le « motus » de notre ministère de tutelle et dont son meilleur  représentant, une nature plutôt bavarde, a failli à sa première vertu, celle de sauter sur l'occasion ne serait-ce que pour se montrer et le « bouche cousue »  du patron des Fédéraux qui reste fidèle à lui-même, c'est-à-dire  tout à fait silencieux. Comme toujours on n'attend que cela nous tombe du ciel sans guère nous manifester. Pour une fois méritons-là !