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Outre les Emirats et le Qatar, la Mauritanie, l’Algérie, la Syrie, le Maroc, la Libye, le Soudan, le Liban, l’Irak, le Yémen, Djibouti, la Somalie, les Comores, le sultanat d’Oman et l’Autorité palestinienne ont annoncé leur participation au Sommet de Doha, selon la Ligue arabe.
La proposition qatarie d’organiser un Sommet arabe extraordinaire sur l’offensive israélienne survient alors que les dirigeants arabes doivent aussi se réunir les 19 et 20 janvier à Koweït à l’occasion d’un sommet économique. L’Arabie saoudite et l’Egypte ont déclaré mardi qu’elles étaient favorables à l’idée de discuter de la guerre de Gaza au sommet économique à Koweït, rejetant indirectement la proposition qatarie. La Tunisie a, pour sa part, déclaré ne pas envisager de participer au sommet arabe extraordinaire, « partant du souci d’assurer la meilleure préparation de toute action arabe garantissant l’adoption d’une position ferme et efficace propre à contribuer à mettre fin à l’effusion du sang palestinien et qui soit à la hauteur de la responsabilité arabe à l’égard du peuple palestinien frère, (..) ».
Vendredi, doit aussi se tenir à Koweït une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, convoquée par la Ligue arabe sur demande initiale de Doha.
Les pays arabes, divisés entre partisans du Hamas qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007 et ceux qui soutiennent l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, en charge de la seule Cisjordanie, peinent à s’entendre sur une action concertée. Ils se sont contentés jusqu’ici de s’adresser au Conseil de sécurité de l’ONU, qui a adopté jeudi une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat, ignorée jusqu’ici par les deux protagonistes.
Pour sa part, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon est arrivé hier en Egypte, première étape d’une tournée au Proche-Orient qui le mènera en Jordanie, en Israël et dans les territoires palestiniens, en Turquie, au Liban, en Syrie et au Koweït, pour tenter d’obtenir la fin des combats à Gaza.
Avant son départ, le chef des Nations unies a reçu le soutien “unanime” du Conseil de sécurité.
“Le Conseil de sécurité a été unanime à la fois dans son soutien à l’initiative du secrétaire général et au rôle qu’il peut jouer pour accélérer la mise en œuvre de la résolution 1860”, a déclaré l’ambassadeur de France, Jean-Maurice Ripert, qui préside le Conseil en janvier.