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L’Italien Matteo Viola tête de série n° 1 et le Suisse Michael Lammer, après avoir brillamment surclassé leurs adversaires respectifs ont offert à un public de connaisseurs une finale de rêve. Nos jeunes joueurs auraient mieux fait d’y assister pour apprendre, pour retenir la leçon. Le talent des deux protagonistes était de la partie mais aussi leur sérieux, leur sérénité et leur humilité. Quand il y avait une mauvaise appréciation de quelques balles par l’arbitre, ils s’y soumettaient sans brancher, ou mieux encore c’est l’un des deux qui intervenait pour rectifier la décision au profit de l’adversaire.
Un modèle de fair-play qui nous change de ces jurons et autres gestes déplacés que nous font subir quelques raquettes made in Morocco.
Matteo Viola s’est adjugé en toute logique la partie en 6/1 – 6/4.
Il y aurait par ailleurs lieu de rappeler que sur les cinq Marocains admis au tableau final, seuls Anas Fattar et Yassine Idmbarek ont passé le cap du premier tour, avant de s’avouer vaincus au second.
L’ACSA aura donc vécu pleinement sa fête pendant que d’autres, bousculés par l’arrivée imminente du Ramadan, ont opté pour des vacances précoces loin des tracasseries tennistiques. Ce serait compréhensible, mais pas quand on est D.T.N, trop grassement payé pour situer comme promis et juré le tennis national à un tout autre niveau que celui actuel. N’est-ce pas Si Khalid ? Pas vraiment, Outaleb, mais l’autre, Afif pour ne pas le nommer. Pour revenir à l’ACSA et qui mérite pleinement d’être qualifiée de temple de tennis, quelques jours avant le coup d’envoi, elle a fêté ses championnes et champions. Ils sont légion. Le palmarès de la saison 2010-2011 se passe à lui seul de tout commentaire.
Qu’on en juge. Le club de la Cité de l’Air a été champion du Maroc chez les 9-10 ans, les 11-12 ans, les 13-14 ans, les 15-16 ans et vice-champion chez les 17-18 ans. Sans oublier un autre titre de champion par équipes mixtes première et deuxième série. Cela ne peut être le fruit du hasard. Devrait-on citer l’apport inestimable du président M’hamed Lahmidi et tous les dirigeants qui l’entourent, celui du directeur technique Mokhtar El Allami et son staff, celui encore de tous les membres du club et de tous les
parents ?
L’ACSA c’est un tout, et quand la pratique du tennis prime sur tout le reste et quand, de surcroît, cela se passe dans un esprit de famille, le succès est assuré. L’Office des aéroports à la tête duquel trône désormais un homme connu pour son intégrité et son amour et pour le tennis aurait tout intérêt à préserver l’ACSA.
Pour des raisons de grands réaménagements de la ville de Casablanca, la Cité de l’Air devra faire bientôt partie du passé. Les investisseurs auront été vraisemblablement bien inspirés en sauvegardant la belle mosquée qui vient, d’ailleurs, d’y être édifiée.
L’ACSA, autre lieu de culte, sportif cette fois, doit être logée à la même enseigne. Lesdits investisseurs auront de la sorte plus de mérite.