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Le texte de la résolution a été adopté par 122 voix pour, deux contre et six abstentions, sur la base d'un rapport présenté par Luca Volonte, rapporteur de la commission politique.
Le débat et le vote de ce statut ont eu lieu en présence d'une importante délégation d'une vingtaine de parlementaires marocains conduite par Abdelouahed Radi, président de la Chambre des représentants, et Mohamed Cheikh Biadillah, président de la Chambre des conseillers.
Le Parlement marocain est ainsi devenu mardi le premier «partenaire pour la démocratie» de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, un statut créé en 2009 pour renforcer les liens avec des pays non membres.
Il permettra aux élus du Parlement marocain de participer à tous les travaux de l'Assemblée de Strasbourg et de prendre la parole lors de ses sessions plénières mais non de voter les résolutions qui y sont adoptées.
Le président de la Chambre des représentants, Abdelouahed Radi, a remercié, en l’occasion, l'organisation paneuropéenne pour ce «signe encourageant et de confiance». Le Maroc n'est «pas ici pour recevoir un certificat de bonne conduite, mais pour confirmer son choix démocratique», a-t-il souligné.
«Je peux vous assurer que les droits de l'Homme sont respectés pareillement sur tout le territoire» a-t-il affirmé aux parlementaires réunis à Strasbourg.
«La nouvelle Constitution proclame solennellement le droit à la vie», a-t-il assuré, alors que le Royaume observe un moratoire sur la peine de mort.
Les Marocains doivent se prononcer par referendum le 1er juillet sur des amendements constitutionnels annoncés vendredi par S.M. le Roi Mohammed VI, qui renforcent notamment le rôle du Premier ministre.
Cette décision «nous conforte dans nos choix stratégiques», a souligné, pour sa part, le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah.
Le président de l'APCE, Mevlut Cavusoglu, a évoqué les outils dont dispose le Conseil de l'Europe, dont le Centre Nord-Sud installé à Lisbonne et la Commission de Venise dont le Maroc est en fait déjà membre depuis un an.
«Nous pouvons prêter assistance à l'organisation des prochaines élections et envoyer des observateurs», a-t-il rappelé.
L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe fera d'ici deux ans le bilan des «progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements politiques contractés par le Parlement du Maroc.