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Quelques jours plus tard, les membres de la délégation algérienne ont commis une nouvelle bourde. Lors d’un débat en plein air sur la question du Sahara marocain, quelques Algériens furieux sont passés cette fois-ci de la violence verbale à l’acte en agressant deux journalistes et ont tenté de confisquer l’appareil du reporter-photographe de l’hebdomadaire « Assahra Al Maghribia » et de « Maroc News » qui photographiait l’agression algérienne dès le début. Le lendemain (samedi 30 mars), Mohamed Dahman (syndicaliste) qui a été également agressé a interrompu une conférence de presse pour mettre la lumière sur ces incidents, après avoir reçu des informations signifiant que les Algériens étaient en train de préparer une nouvelle attaque.
« Les Algériens n’avaient, lors de ce forum, qu’un seul objectif : saboter les activités des Marocains », a commenté Jamal Benomar, membre du bureau national de l’Association des Marocains expulsés d’Algérie. Abdellah Lamani, un civil marocain qui a été séquestré durant plus de 23 ans dans les camps de Tindouf, partage la même opinion : «Les Algériens n’avaient qu’une seule obsession, celle de faire échouer les activités des participants marocains surtout celles qui dévoilaient les crimes du Polisario et du régime algérien ». Et d’ajouter que la plupart des membres de la délégation algérienne sont soit des militaires, soit des membres des services secrets, tandis que les autorités de ce pays ont interdit à deux autocars transportant plus 90 opposants au régime de franchir les frontières avec la Tunisie, y compris des membres du Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA). Cette dernière a saisi les rapporteurs spéciaux des Nations unies et de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, suite à cette décision arbitraire des autorités algériennes.
Deux indices qui montrent, selon Lamani, que les Algériens n’avaient qu’un seul objectif : ils n’avaient aucun stand et leurs activités sont passées presqu’inaperçues durant ce forum. La délégation marocaine, par contre, était très active. Des associations comme Adala (Justice), Achouaala, des syndicats comme le SNPM, la FDT, la CDT, l’UNTM ou l’ODT ont organisé et animé des ateliers, participé aux débats et discussions. Par exemple, l’Association Adala a organisé trois ateliers : l’un concernant la justice transitionnelle, l’autre la réforme de la justice et le troisième le droit d’accès à l’information.