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L'Afrique doit engager sa deuxième génération de réformes

Vendredi 15 Avril 2016



Le continent  doit entreprendre sa deuxième génération de réformes pour parvenir à une croissance au rythme attendu, a fait part cette semaine, le vice-président de la Banque mondiale en charge du continent. 
Il intervenait à la fin d'une visio-conférence de presse de présentation du rapport de la Banque mondiale sur la situation de l'économie africaine en 2015, intitulé ''Africa Pulse'' (le pouls de l'Afrique). 
Cette deuxième génération de réformes devrait porter sur des questions comme l'agriculture et l'énergie qui doivent faire l'objet de ''réformes nécessaires dans un contexte de baisse du coût des produits de base'', selon Makhtar Diop. Le rapport présenté en visio-conférence par son auteur Punam Chuhan Pole, économiste en chef par intérim de la Banque mondiale pour l'Afrique, fait état d'une baisse de la croissance économique dans la région africaine de 4,5% en 2014 à 3% en 2015. 
Ce rapport semestriel de la Banque mondiale lie la situation de ralentissement de la croissance en Afrique à la conjonction de plusieurs facteurs tels que la baisse du prix des produits de base (pétrole, gaz, produits miniers) principalement exportés par les pays du continent et moteur de croissance de plusieurs pays. 
Par exemple, du fait de la baisse du prix du pétrole, le Nigeria un des premiers producteurs d'or noir sur le continent a vu son taux de croissance passer de plus de 6% à 3%. 
Si des pays comme la Côte d'Ivoire, le Kenya, le Rwanda ont pu afficher des taux au-dessus de la moyenne, ''cela est dû à des options de gouvernance portant sur les investissements notamment dans le domaine des infrastructures'', ont souligné les économistes de la Banque mondiale. 
Ils ont invité les gouvernements africains à ''diversifier les sources de croissance économique'' pour échapper aux facteurs exogènes. 
D'après le rapport, la situation en Afrique qui devrait connaître un très léger mieux avec une croissance à fin 2016 estimée à 3,3%, s'explique par ailleurs par des facteurs ''comme l'augmentation des taux sur les marchés financiers, le ralentissement économique des pays émergents asiatiques et l'atonie qui marque l'économie mondiale''.

Libé

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