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Les responsables de l’AMIP ont tenu à tirer la sonnette d’alarme en ce qui concerne la grippe porcine. Le directeur de cette Association a souligné qu’« après l’été le seul problème qui se pose pour la production du vaccin, une fois que ce dernier est disponible, est celui de la répartition surtout que cette période coïncide avec la grippe porcine».
Par ailleurs, l’analyse des données disponibles indique que trois classes thérapeutiques ont dominé le marché en 2008 tant en unité qu’en valeur. Il s’agit de la J01C pénicilline large spectre avec 8.765.941 unités pour une valeur de 442 023 696 DH, suivie de la classe N02B analges non narc antipyr avec 34.438.090 unités écoulées sur le marché pour une valeur de 34.438.090 DH. La troisième classe est composée des M01A anti-rhumat non stéroïdien pour une valeur de 380.127.732 DH.
L’industrie pharmaceutique au Maroc a réalisé un chiffre d’affaires (HT) global privé hors hôpitaux et alimentation infantile de 7 milliards de dirhams en 2008, soit une progression de 0,9 milliard de dirhams par rapport à l’année 2007.
En 2008, la production du marché pharmaceutique est estimée à 259 millions d’unités, soit une évolution de 32 millions d’unités par rapport à l’année 2007 dont la production a été de 227 millions d’unités. Elle a été réalisée avec le même nombre d’unités, fixé à 35 depuis 2005.
Cela n’est que la conséquence du prix élevé des médicaments, du faible pouvoir d’achat de la population et du marché étroit de la consommation des médicaments au Maroc. Quant au prix de certains produits de cancer, et qui ont bénéficié d’une exonération fiscale par la loi de Finance 2009 pour les mettre à la disposition des cancéreux, Abdellah Lahlou Filali affirme que « le ministère a informé les laboratoires concernés et une réduction de prix sera appliquée».
Avec une quantité de 2.079 tonnes et une valeur de 349.339 MDH, les exportations des médicaments a connu une évolution de 26.9% en 2007 par rapport à 2006. De même que les importations ont réalisé une augmentation de 16,2% en 2007, par rapport à 2006. En revanche, la couverture du marché local a subi une baisse à 65% contre plus de 80% auparavant. La France reste le premier client et le premier fournisseur du Maroc en matière de produits pharmaceutiques. « L’industrie pharmaceutique au Maroc souffre d’un manque de compétences », a affirmé Omar Tazi, président de l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique (AMIP), lundi 11 mai à Casablanca, à l’issue d’une conférence, qui s’est tenue pour présenter le programme des deuxièmes Assises nationales de l’industrie pharmaceutique. Les responsables de l’AMIP ont estimé leurs besoins en matière de compétences humaines à plus de 20.000 emplois dont 25% sont des techniciens. Dans le même contexte, ils ont signalé que les coûts des experts étrangers reviennent cher ; de plus, les étudiants marocains, qui poursuivent leurs études dans les Facultés à l’étranger, trouvent beaucoup plus d’opportunités d’emploi en Europe qu’au Maroc.
De par l’étroitesse du marché national, les perspectives de l’industrie pharmaceutique sont dans les exportations, précise le directeur de l’AMIP. D’où la nécessité de développer la capacité de production et des compétences techniques afin de répondre aux exigences des marchés américain et européen. Pour ce faire, un budget de 350 millions est alloué à l’extension des unités de production. Rappelons que les Américains consomment 70% des génériques et importent 35% de leurs besoins en médicaments.
A rappeler que les deuxièmes Assises nationales seront l’occasion de signature de quatre conventions respectivement avec la Faculté de pharmacie de Rabat, l’OFPPT, l’ANAPEC et le ministère de la Santé. La première porte sur la création d’un certificat d’études spécialisé en pharmacie industrielle afin de former pour la première fois des pharmaciens marocains « maîtrisant parfaitement les rouages de l’industrie pharmaceutique » précisent les responsables de l’AMIP. La seconde concerne la création d’un cycle de formation diplômante en « industrie pharmaceutique » destinée aux techniciens et techniciens supérieurs toutes spécialités confondues. La troisième a trait à la formation continue des ingénieurs et des pharmaciens en exercice dans les domaines de la qualité et des affaires réglementaires tandis que la quatrième porte vise la formation en vue de l’insertion des demandeurs d’emploi dans le secteur et les recrutements sur place prévus selon les capacités des candidats.