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L’AIF veut porter l’investissement en Afrique à un palier supérieur

Casablanca abrite un atelier de présentation de l’Africa Investment Forum prévu en novembre prochain à Johannesburg

Mercredi 1 Août 2018

Après les villes de Tunis (23 juillet) et du Caire (25 juillet), c’était au tour de Casablanca d’accueillir l’atelier de présentation de l’Africa Investment Forum (AIF), le premier marché de l'investissement en Afrique prévu en novembre prochain à Johannesburg (Afrique du Sud).
Organisée par la Banque africaine de développement (BAD), la troisième étape de ce roadshow régional avait pour objectif de mobiliser les acteurs de l’investissement public et privé, a indiqué l’institution financière multinationale de développement.
Dans un communiqué, la BAD a, en effet, précisé que « l’objectif de cette rencontre était de mettre en place une réserve de projets bancables en amont de l’Africa Investment Forum, qui se tiendra du 7 au 9 novembre à Johannesburg, en Afrique du Sud ».
Environ 100 personnes représentant les principales parties prenantes dans l’écosystème de l’investissement ont pris part à cet atelier dans un échange interactif ayant permis de déceler de fortes attentes parmi les participants à l’égard de cette initiative de la Banque.
Cités par la BAD, les participants ont salué cette initiative relevant que « ce nouveau forum constitue pour nous une opportunité d’améliorer la préparation des projets, de faciliter leur structuration et de financer des transactions. Nous avons besoin de connaître le mécanisme et le fonctionnement de cette nouvelle plateforme pour en tirer profit ».
Soulignons que cet atelier a été marqué par des rencontres B2B entre différents opérateurs du secteur privé qui ont permis des mises en relations fructueuses qu’ « entend favoriser l’Africa Investment Forum entre porteurs de projets et investisseurs », a souligné la note de la BAD.
Soulignant la finalité de cette initiative pour la BAD dont il est directeur général pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi a déclaré dans son allocution d’ouverture que « l’AIF constitue une réponse concrète aux défis du financement de l’investissement et du développement auxquels l’Afrique est confrontée », a indiqué la même source.
Responsable pays pour le Maroc, Leila Farah Mokaddem a, pour sa part, réitéré « le rôle moteur du Maroc dans la dynamique d’investissement, d’intégration et de coopération Sud-Sud ».
De son côté, Faouzia Zaaboul, directrice du trésor et des finances extérieures au ministère de l’Économie et des Finances, a exposé l’agenda de développement du Maroc et mis en exergue l’importance de cette nouvelle approche pour combler les besoins en financement de l’investissement en Afrique.
La responsable, qui s’exprimait au nom des autorités du Royaume, a affirmé que « le Maroc adhère à cette nouvelle initiative de grand intérêt », faisant observer que « faire rencontrer les besoins en financement et les capitaux n’est pas chose évidente » et qu’ainsi, « l’Africa Investment Forum est une plateforme qui va pouvoir y répondre en apportant des solutions ».
Pour mieux comprendre les enjeux de  l’Africa Investment Forum,  le directeur des syndications, cofinancement et solutions client à la Banque, Olivier Eweck, a procédé à un exposé détaillé du fonctionnement de l’AIF.
Au cours de son exposé, il a notamment souligné le rôle de l’AIF en tant que nouvelle plateforme d’investissement à travers laquelle, la Banque, soutenue par ses partenaires, aidera à sélectionner les projets, attirer les investisseurs, et structurer les transactions pour impulser une nouvelle dynamique d’investissement sur le continent, souligne le communiqué.
Olivier Eweck a affirmé qu’« à travers l’AIF, nous voulons renouveler nos manières de réfléchir et d’agir pour porter l’investissement en Afrique à un palier supérieur » .
Le partenariat entre le Royaume du Maroc et le Groupe de la Banque africaine de développement, qui dure depuis près d’un demi-siècle, compte plus de 160 projets et programmes totalisant un engagement financier d’environ 10 milliards de dollars. Ces financements, dont plus de 80% sont dédiés aux infrastructures de base, couvrent différents secteurs, notamment l’énergie, l’eau, les transports, l’agriculture, ainsi que le développement social.

Alain Bouithy

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