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Cet important événement, ouvert mercredi 8 novembre dernier, a réuni trois jours durant près de 10.000 participants de haut niveau dont des milliers d’investisseurs internationaux, de dirigeants d’institutions de financement du développement, de chefs d’entreprise et de gouvernement.
Des investissements qui auront un impact « transformateur » sur la vie des populations, selon le président de la BADPlacée cette année sous le thème « Libérer les chaînes de valeur de l'Afrique », cette plateforme multipartite et pluridisciplinaire est destinée à faire progresser les projets jusqu’au stade de la bancabilité, lever des capitaux et accélérer les transactions jusqu’à la clôture financière.
Selon le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, l’AIF dont la vision est de canaliser des capitaux vers les secteurs critiques pour atteindre les Objectifs de développement durable, les « High 5» de la Banque africaine de développement et l’Agenda 2063 de l’Union africaine, a mobilisé cette année près de 34,82 milliards de dollars d’intérêts d’investissement cumulés.
Ce qui, si besoin est, confirme le succès de cette édition. Un succès que le patron de la BAD a mis en toute modestie sur le compte notamment des efforts collectifs des différents partenaires et investisseurs, comme le rapporte la MAP assurant que ces investissements auront un impact « transformateur » sur la vie des populations.
Le FM6I et la BAD s'associent pour accroître les sources de financement de l'investissement productif
Parmi les moments forts de ce rassemblement incontournable, il y a lieu de noter la décision de la Banque africaine de développement et du Fonds Mohammed VI pour l'investissement (FM6I) de s’associer via la signature d’une lettre d'intention en vue d’accroître les sources de financement de l'investissement productif et renforcer le rôle du secteur privé dans l'économie marocaine.
Selon les termes de ce partenariat, signé lors des Market Days de l’AIF par le président de la BAD et le directeur général du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, Mohamed Benchaâboun, les deux institutions travailleront à « identifier les initiatives qui pourraient faire l'objet d'un financement conjoint ».
Elles se sont aussi engagées à mettre en œuvre tous leurs efforts afin d’« explorer d'autres mécanismes de financement, tels que le partage des risques par le biais de produits de garantie », souligne un communiqué de la Banque panafricaine.
Selon la même source, « ce partenariat, qui fera du Fonds un levier majeur pour renforcer l'intervention de la Banque africaine de développement au Maroc, est la concrétisation d'une ambition partagée par les deux institutions consistant à renforcer le rôle du secteur privé dans le financement de l'économie marocaine ».
«Je suis très heureux de cosigner cette lettre d'intention qui démontre l'intention de la Banque africaine de développement de favoriser une alliance avec le FM6I et de mettre en synergie les efforts, l'expertise et les ressources afin d'amplifier considérablement l'impact de ses investissements et d'obtenir ensemble des résultats transformateurs en matière de développement», a déclaré Akinwumi Adesina.
Mohamed Benchaâboun s’est pour sa part félicité «de ce nouveau partenariat avec une institution aussi forte et crédible en Afrique», affirmant qu’il «participera à encourager la dynamique de l’investissement privé en Afrique».
«Sceller ce partenariat en marge de l’Africa Investment Forum était une marque forte de l’attachement du Fonds à sa dimension africaine », a-t-il ajouté rappelant que la BAD est non seulement un partenaire de longue date du Royaume du Maroc, mais aussi un véritable acteur de l’émancipation de notre continent.
Il est à souligner qu’au cours de leurs échanges, les participants à ce forum de renom ont examiné plusieurs projets en relation notamment avec le transport, les énergies renouvelables, l'aviation, l'intelligence artificielle, les industries créatives et la santé et se sont focalisés par ailleurs sur les corridors régionaux et les zones de transformation agro-industrielles.
Lors de ces Market Days de ce forum, des experts ont exploré les moyens pour l’Afrique de tirer parti de ses minéraux stratégiques, estimant que les minéraux stratégiques de l’Afrique doivent faire l’objet de transformation avant leur exportation afin de développer les chaînes de valeur et de créer des emplois pour les populations locales.
Le forum a aussi braqué ses projecteurs sur les fonds souverains africains assurant qu’ils sont les nouveaux vecteurs du développement.
La nouvelle génération des fonds d’investissement souverains dessine le futur du continent et les Africains doivent plus que jamais être les acteurs de leur développement, a estimé M. Benchaâboun du FM6I.
L’Afrique doit être actrice des disruptions et technologies numériques transformatrices pour accélérer sa croissance économique, ont recommandé par aill
eurs les participants.
Pour rappel, l’AIF est organisé en Afrique par la Banque africaine de développement et sept partenaires.
Alain Bouithy