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« Un être froid comme la glace ». Le souvenir de Reid n’est pas franchement celui d’un homme-enfant s’efforçant de faire tourner le monde aussi joliment que ses manèges à Neverland. Pour l’ex-président d’Epic Records, les barbes à papa ont un goût sacrément amer.
Travaillant avec le compositeur Babyface sur un album de Jermaine Jackson, frère aîné de Michael, dans les années quatre-vingt dix, Reid aurait été expressément convoqué par le management du King of Pop. Excité à l’idée d’œuvrer au service de Michael, le producteur aurait sauté, toute affaire cessante, dans l’hélicoptère appointé pour le ramener à Neverland, dans la banlieue de L.A. Là-bas, signature d’un contrat de confidentialité. Jusque-là rien d’anormal de la part d’un artiste aussi intouchable que Michael Jackson à l’époque.
C’est au terme d’une visite guidée de Neverland, en retrouvant Michael dans une salle de projection de l’immense propriété que L.A. Reid aurait commencé à déchanter. Dans un accès de narcissisme, Bambi visionne alors un concert de James Brown datant de 1983, au cours duquel il fut invité sur scène, peu avant que son grand rival Prince ne rejoigne à son tour l’interprète de I feel good. L’apparition de Michael déchaîne la foule. Celle du "Nain Pourpre", entravé par un perfecto lamé or et sa guitare, vire au fiasco. Une décennie après les faits, Jackson ne peut s’empêcher de se moquer de Prince, cruel et revanchard. Le malaise de Reid se prolonge quand l’interprète de Bad décide de se faire projeter une scène de Under the Cherry Moon, premier film pop-sentimental de son rival, pour s’esclaffer encore plus fort.