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De par les événements qui s’y déroulent, Khénifra a souvent fait couler beaucoup d’encre par le passé et fait la une des quotidiens et magazines nationaux et parfois internationaux.
Cependant, l’année 2008 sera sans conteste celle qui restera gravée non seulement dans la mémoire des Khénifris mais dans celle de tous les Marocains. L’année qui vient de s’écouler est considérée comme celle de tous les défis et marque pour l’instant une rupture entre deux périodes : Avant et après la visite royale à cette province longtemps marginalisée et enclavée entre les montagnes du Moyen Atlas et surtout souffrant d'un sous-développement infrastructurel dans tous les secteurs, accentué par une piètre gestion. C’est dire que la province de Khénifra vit dans la précarité et ce en dépit de ses richesses et ses potentialités inexploitées ou pillées à des fins personnelles. La première visite royale a eu lieu en avril tandis que l’autre en Mai. Le Souverain, dès son arrivée à Khénifra, chef lieu de la province, a nommé un nouveau gouverneur Hajir Ouali en remplacement d'Ahmed Chouihat et ce pour une meilleure concrétisation du nouveau concept de l'Autorité et la consolidation de la politique de proximité afin d'améliorer la qualité des prestations fournies aux Khénifris en quête d'un nouveau changement.
Ce changement du premier responsable à la province de Khénifra a été source de satisfaction et de réjouissance au sein de la majorité des citoyens qui considèrent ce choix comme un début de l'amélioration de la situation difficile de leur région d'autant plus que le nouveau commis de l'Etat est d'origine khénifrie et a déjà exercé dans l'administration locale. Lors de cette visite, des instructions royales ont été données pour l'élaboration dans les brefs délais d'un programme de développement de la province. Celui-ci touchera notamment au désenclavement des zones montagneuses par le biais d'un meilleur réseau routier. Et c’est ce vaste programme que le Souverain allait lancer durant sa seconde visite à la province. Un véritable plan de mise à niveau aussi bien pour les villes de la province que pour les centre ruraux. Ainsi 21 projets seront-ils réalisés dans le cadre de la mise à niveau urbaine de Khénifra avec une enveloppe budgétaire de 220 millions de dh et auxquels collaorent plusieurs partenaires. Ce programme vise principalement l’élargissement et le renforcement du réseau routier à l’intérieur de la ville et en particulier les principales artères de la cité des Zayanes.De plus, le projet vise la mise à niveau de l’infrastructure notamment l’architecture de certains quartiers périphériques où l’habitation anarchique et insalubre sévit depuis des années. Par ailleurs, la réparation et le renouvellement de l’éclairage de la ville qui a coûté des centaines de millions de dh aux contribuables sera au programme de cette mise à niveau. Toujours dans le volet embellissement de la ville, le projet prévoit la création de plusieurs jardins publics et espaces verts à travers la cité et la plantation d’arbres en bordure des grandes artères. Et on se demande pourquoi le seul jardin digne de ce nom à khénifra est toujours interdit aux citoyens depuis sa restructuration qui a coûté quelque 100 millions de centimes. Et pour donner plus d’esthétique à la ville, on procèdera à la refonte de la place Zayane dont les travaux ont été lancés lors des festivités de la Marche verte. Dans ce cadre, la ville changera de visage avec le déplacement de la gare routière, des abattoirs, du marché de gros et de la maison des jeunes. C’est dire que dans quelques années, Khénifra aura un nouveau look et rattrapera le retard accusé en matière d’infrastructures et de développement. Sur le plan socio-culturel la construction d’une maison de jeunes, l’élargissement du complexe culturel, le relogement et l’aménagement d’un emplacement pour les marchands ambulants, la restructuration de la décharge publique et la revalorisation des bordures du fleuve Oum Erabia pourraient constituer des facteurs d’amélioration du cadre de vie du citoyen khénifri qui n’a que trop souffert de l’anarchie dans une ville qui n’est pour l’instant qu’un gros village.
L’année 2008 sera également marquée par la visite royale au petit village d’Anfgou qui avait fait le tour du monde médiatique lors du drame de 2006 où une trentaine d’enfants avait péri de froid et de marginalisation dans les hauteurs de l’Atlas. Cette visite fut l’expression de l’espoir d’une population qui continue de croire au changement.