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Au cours de cette réunion de concertation, organisée par la province dans le cadre du suivi de la gestion de la chose locale, en particulier dans son volet financier, l’accent a été mis sur la nécessité de la révision et de l’actualisation de la situation de l’assiette fiscale des communes urbaines et rurales de la province, notamment en ce qui concerne l’occupation temporaire du domaine public.
Cette rencontre a été également l’occasion pour lancer un appel pressant pour le recouvrement du reste des recettes fiscales des communes et à faire de cette action un cheval de bataille dans le but de juguler ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur.
Pour le gouverneur de la province, Ou Ali Hajir, qui présidait cette réunion, l’actualisation de l’assiette fiscale et le recouvrement du reste des recettes constituent deux mesures à même d’améliorer, voire de redoubler les ressources financières des communes et partant leur permettre d’engager des projets de développement dans le cadre de partenariats avec d’autres intervenants.
Après avoir souligné l’importance de la fiscalité locale en tant que source financière fondamentale pour la réalisation du développement local, M. Hajir a indiqué qu’en dépit des réformes entreprises par le législateur en la matière, les communes pâtissent encore dans des problèmes relatifs particulièrement à la question de recouvrement des recettes garanties par la loi, notamment celles provenant des taxes professionnelles, des services communaux et sur les habitations.
Le gouverneur a, en outre, mis l’accent sur l’importance des montants qui restent à recouvrir pour certaines communes et leurs répercussions négatives sur la programmation des budgets communaux, tout en soulignant certains facteurs qui favorisent la prolifération de cette «épidémie financière», dont l’évasion fiscale.
La gestion rationnelle des ressources financières communales passe par le recouvrement à temps des différentes recettes fiscales disponibles et garanties par la loi, a-t-il dit, expliquant que l’existence du reste à recouvrir pour une commune signifie automatiquement que des projets sont en blocage ou en instance et partant le processus de développement local en panne. D’où la nécessité d’un effort de la part des élus pour palier à cette situation et améliorer les sources financières des communes, notamment dans la conjoncture particulière actuelle, a-t-il poursuivi.
Des propositions ont été faites, à cette occasion, pour palier cette problématique, dont la réalisation d’un constat et un inventaire détaillés du reste à recouvrir pour chaque commune, l’abolition du reste impossible à recouvrir et l’adoption de mesures et facilités de paiement pour certains cas.
Ont pris part à cette rencontre, les présidents des communes, les autorités locales et les représentants des différents services financiers concernés, notamment la Trésorerie générale et la perception.