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Selon ledit communiqué, les médias en question se basent sur un bilan fictif qui aurait été émis, selon les journaux en question, par l’Inspection générale de l’éducation et la formation. Le MEN précise que le seul bilan fiable et émanant du département reste celui présenté lors de la conférence de presse tenue par Latifa Labida, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l’Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique. En effet, le bilan présenté lors de ladite conférence est plutôt positif. Selon ce bilan, le programme d’urgence se fixe les objectifs par domaine d’activité et projet et détermine les moyens pour les atteindre ainsi que les indicateurs de suivi et d’évaluation. Il se compose ainsi de trois parties:
La première est consacrée à la présentation des résultats du programme d’urgence à travers la mise en exergue de l’évolution des principaux indicateurs du système éducatif ; la deuxième est dédiée à la mise en valeur des principales réalisations de ce programme et enfin, une troisième partie réservée aux données concernant la rentrée scolaire. Le communiqué du MEN présenté sur un ton ferme fait part de l’étonnement et de la contrariété du département de Khchichen et qualifie ces écrits d’irresponsables cherchant à perturber la rentrée scolaire dans une conjoncture aussi, sensible tant sur le plan politique que social. Le ministère reproche également auxdits médias de faire fi du code déontologique.
D’aucuns n’hésitent pas à interpréter ce bras de fer dans le sens d’un règlement de compte à l’approche des élections et que l’objectif est politique et n’ayant rien à voir avec l’éducation et l’enseignement. Certes nul ne peut nier l’existence de plusieurs dysfonctionnements dans le secteur de l’éducation et la formation. On ne peut ignorer non plus les conditions dans lesquelles est dispensé l’enseignement. Et ce n’est un secret pour personne que les conditions de l’école de la réussite ne sont pas encore réunies et qu’il est encore tôt de se prononcer sur l’efficacité du programme d’urgence et autres réformes pour améliorer la qualité de notre système éducatif, il n’en demeure pas moins que l’école marocaine ne doit nullement être un objet de surenchère politicienne ou d’une campagne électoraliste avant la lettre.
Le paradoxe c’est que Al Alam, l’organe du Parti de l’Istiqlal, parti de chef de gouvernement dans lequel siègent les ministres Khchichen et Labida, soit mêlé à cette affaire. Quant à Tajdid, plus que proche du PJD (opposition), il a pour habitude de réserver un traitement particulier aux actions du gouvernement, mais qui ne sont pas du goût des différents ministères.