"Il est bénéfique pour le monde entier lorsque de puissantes nations avec une longue histoire commune ont la capacité de trouver un terrain d'entente. J'espère qu'aujourd'hui, nous serons capables de trouver un terrain d'entente", a déclaré M. Kerry, selon des propos retransmis à la télévision russe.
Les présidents Barack Obama et Vladimir Poutine "ont clairement indiqué qu'ils souhaitaient trouver un moyen d'aller de l'avant à propos de la Syrie et de résoudre également la crise ukrainienne", a poursuivi le secrétaire d'Etat américain, qui devait s'entretenir avec le président russe en fin d'après-midi. "Même s'il y a des différends entre nous, nous avons été capables de travailler efficacement sur des problèmes spécifiques", a-t-il ajouté, saluant le rôle de Moscou dans les négociations sur le nucléaire iranien Sergueï Lavrov a pour sa part dit espérer que la visite de son homologue américain serait "constructive".
Washington et Moscou doivent notamment décider formellement de l'organisation d'une nouvelle réunion internationale le 18 décembre à New York entre pays soutenant l'opposition syrienne et ceux qui appuient le régime de Bachar al-Assad.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry espère "trouver un terrain d'entente" avec les Russes à Moscou où il rencontrait mardi son homologue Sergueï Lavrov avant des entretiens avec Vladimir Poutine pour préparer une probable réunion internationale sur la Syrie vendredi à New York.
Washington compte sur le Kremlin pour amener son allié traditionnel, le président Bachar al-Assad, à la table des négociations avec l'opposition syrienne afin de mettre un terme à la guerre civile qui ravage la Syrie depuis 2011, avec plus de 250.000 morts et des millions de personnes déplacées.
Saluant le rôle de Moscou dans les négociations sur le nucléaire iranien, le secrétaire d'Etat américain a rappelé que les deux pays étaient "capables de travailler efficacement sur des problèmes spécifiques". Sergueï Lavrov a pour sa part dit espérer un dialogue "constructif".
Washington et Moscou doivent décider formellement de l'organisation, très probable mais pas encore confirmée, d'une nouvelle réunion internationale vendredi à New York entre pays soutenant l'opposition syrienne et ceux qui appuient le régime syrien.
"Je ne suis pas en mesure de dire que c'est bouclé à 100%" mais "je pense que vous pouvez tabler sur le fait que la réunion aura lieu", avait indiqué lundi à Washington le porte-parole du département d'Etat John Kirby, hésitant à confirmer officiellement la tenue du rendez-vous avant les entretiens de son ministre à Moscou.
M. Kerry, arrivé dans la nuit dans la capitale russe, avait participé la veille à Paris à une réunion en présence d'une dizaine de pays occidentaux et arabes, dont les chefs de la diplomatie ont été reçus par le ministre français Laurent Fabius.
Le responsable de la diplomatie américaine s'était entretenu avec ses homologues qatari et jordanien. La Jordanie est chargée de dresser une liste des groupes "terroristes" qui devraient être exclus du processus de négociations, question éminemment sensible compte tenu des appréciations variées que portent les acteurs du dossier syrien sur la nature "terroriste" ou non des différents groupes combattant en Syrie.
La conférence de New York s'inscrit dans le processus dit de Vienne, par lequel 17 pays, y compris la Russie et l'Iran, sont tombés d'accord le 14 novembre sur une feuille de route politique pour la Syrie.
Elle prévoit une rencontre début janvier entre représentants de l'opposition et du régime, un gouvernement de transition dans les six mois, et des élections dans les 18 mois.