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La promesse d'un album réclamant justice s'est vite envolée à l'écoute. La grande majorité des nouveaux titres sont des ballades douces et mielleuses, adressées à Hailey Baldwin Bieber, mannequin de vingt-quatre ans et épouse du chanteur depuis 2018.Dansle premiermorceau, Martin Luther King défend qu'«une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dansle monde entier». S'ensuit une déclaration d'amour, baptisée opportunément 2 Much, qui est bien éloignée du propos du pasteur.Hormis une plage, intitulée MLK Interlude, qui reproduit un sermon de 1967, les questions de justice et de défense des droits sont bien absentes de l'album. Le résultat a surpris beaucoup de monde, à commencer parle producteur etscénariste américain Kirk A. Moorek. «Tant de personnes ont tenté d'accéder aux discours de Martin Luther King. Si peu ont eu cette chance. Parla musique, c'était peut-être différent, mais cela ne me plaît pas. Et détourner son discours de cette façon… c'est non», a-t-il dénoncé sur Twitter. Le commun des nternautes n'est pas forcément plus tendre sur l'emploi de ces samples. «J'adore l'album de Bieber bien que je ne comprenne toujours pas pourquoi ils'appelle Justice, ni ce que vient faire MLK dedans», écrit l'un d'eux. «Justin Bieber a vraiment mis MLK en plein milieu de son album sans raison. C'est vraiment une grosse blague», cingle un autre. Même le magazine américain Entertainment Weekly, plutôt élogieux dans sa critique,souligne combien les paroles de Martin LutherKing n'ont pasleur place dans cet album qui rappelle les BO de Midnight Express, Flash dance ou Top Gun signées Moroder.«Bon courage pour faire le lien entre un interlude de deux minutes dans lequel on entend Martin Luther King Jr. parler de vérité et de pouvoir dans un discours de 1968 et les effets sonores à la Giorgio Moroder de Die For You, la chanson qui suit.»