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Cet anniversaire constitue, entre autres, l’occasion de rappeler que malgré les efforts consentis, tout indique que le Royaume n’est pas encore arrivé à éradiquer ce mal endémique comme en atteste son classement dans les baromètres internationaux spécialisés.
Malgré sa ratification en mai 2007 de la Convention des Nations unies contre la corruption et la mise en place de l'Instance centrale de prévention de celle-ci, son approche ne semble pas porter ses fruits.
A preuve, l'adoption par le Conseil des ministres, le 1er avril dernier, d'un projet de loi visant la protection des victimes, témoins, experts et toute personne dénonçant ces actes de corruption infâmes notamment les actes de concussion, abus de pouvoir, exaction, rapines, déprédation et détournement de fonds publics, n’a pas eu d’effet dissuasif notoire sur les hérauts de cette pratique qui coûte au Maroc un nombre important de points de son PIB, le privant ainsi de moyens à même de lui permettre de se développer avec la célérité voulue.
La société civile estime, à raison, que la corruption affecte beaucoup de domaines de la vie politique, économique, sociale et culturelle.
Elle considère que l'approche participative impliquant toutes les parties concernées, y compris les citoyens, est la seule qui puisse endiguer ce fléau, appelant le gouvernement à assainir le climat des affaires dans toutes les niches infectées et à mettre un terme au système d'impunité qui permet à bon nombre de prévaricateurs d’échapper aux mailles de la justice.