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Les statistiques officielles en attestent de manière éloquente : 2.134 cartes de presse ont été délivrées à fin juillet 2014, 222 titres ont pignon sur rue, 80 portails électroniques d’information ont été autorisés à fonctionner et 35 instituts sont censés former des professionnels des médias alors qu’ils ne disposent guère d’un personnel enseignant qualifié. Le tout pour un lectorat qui est évalué par les spécialistes à 300.000 personnes et une moyenne de 9,6 journalistes par titre de presse.
C’est dire qu’il serait malséant de mettre la charrue devant les bœufs pour ne parler que de qualité des produits journalistiques, de déontologie, de liberté de la presse ou de volonté de moderniser un secteur aussi démuni. Il faudrait plutôt s’attaquer à la difficile et ingrate mission de bâtir le socle d’un métier dont les professionnels sont qualifiés de chiens de garde de la démocratie et dont celle-ci est dépendante dans son fonctionnement.
Ayons donc l’humilité de savoir raison garder et faisons en sorte de revenir aux fondamentaux. Il y va de l’avenir de notre pays.
Lire également l’article
de Jamal Eddine Naji en page "Horizons"