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En effet, le SDJ a décidé d’organiser une journée nationale de protestation le 2 mars prochain à Rabat, selon un communiqué parvenu à «Libé». Cette décision a été prise lors de la réunion que le bureau central du SDJ a tenue récemment à Fès.
Ce mouvement de protestation a pour but d’amener Ramid à lever le blocus qu’il impose au SDJ et à lui permettre d’exercer son droit à la représentation de milliers de fonctionnaires, à présenter des excuses aux militantes et militants du SDJ qui ont été malmenés et offensés pour avoir participé aux divers mouvements de protestation pacifique, un droit garanti par la Loi suprême et les conventions internationales ratifiées par le Maroc.
L’une des décisions qui ont alimenté davantage la tension entre le SDJ et Ramid est celle concernant les ponctions sur les salaires des grévistes et ce sans se baser sur un quelconque texte juridique. Dans ce sens, le SDJ a exigé la restitution des sommes résultant de ces ponctions.
Pour rappel, les militants du SDJ de Casablanca ont protesté, avant-hier au tribunal de première instance à Ain Sebaa, contre le ministre lorsque ce dernier a procédé au lancement du guichet électronique afférent à l’extrait du casier judiciaire. Les protestataires ont scandé des slogans dénonçant l’injustice dont souffrent les greffiers, selon Alaoui Charifi, membre du bureau national du SDJ.
D’un autre côté, le bureau syndical des inspecteurs et des fonctionnaires du ministère de l’Emploi a dénoncé, dans un communiqué publié par la MAP, «la situation dans laquelle se trouve l’inspection du travail en l’absence de protection judiciaire ; laquelle protection fait l’objet de réclamations incessantes des cadres de l’inspection en vue de garantir l’efficacité de leur action en matière de contrôle de l’application de la législation de travail» par les employeurs. Et d’ajouter que le gouvernement n’a pas honoré ses engagements concernant une disposition de l’accord du 26 avril 2011 signé entre l’Exécutif et les centrales syndicales dans le cadre du dialogue social.
Selon cette disposition, le ministère de la Justice et des Libertés s’engage à opérationnaliser les procès-verbaux dressés par les inspecteurs de travail portant sur les contraventions, délits et conflits collectifs du travail, et ce en harmonie avec le respect de l’indépendance de la justice.