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Pour sa part, Habib El Malki, membre du Bureau politique de l'USFP, a sa propre vision des choses. El Malki a dressé les grandes lignes de la feuille de route du Parti pour des réformes concrètes, devant aboutir à des résultats positifs. Dans son intervention, il a répertorié les réformes en cinq grands axes : mettre en place un modèle de développement propre au Parti, profiter au maximum de la mondialisation, favoriser certaines niches d'emploi en encourageant l'industrie nationale et adopter la dimension sectorielle.
Aux yeux d'El Malki, les stratégies des partis socialistes et de la gauche sont toujours des stratégies globales. D'où l'importance d'adopter un modèle de développement qui va avec le cadre général et qui ait une certaine crédibilité. «Ce modèle, poursuit-il, doit avoir une vision stratégique qui touche plusieurs secteurs économiques capables de gérer le futur». Ce premier facteur fondamental du modèle de développement tel que le voit le membre du Bureau politique, ne peut se concrétiser sans le respect des autres facteurs. Ceci dit, «il faut que ce modèle de développement soit mis en place sur un principe bien défini. C'est pourquoi, il faut créer un concept de développement dans le cadre d'un plan d'action moderne soumis à des mécanismes qui répondent aux exigences de la période», a indiqué El Malki. Et d'ajouter, toujours dans le cadre des facteurs primordiaux pour la réussite de ce modèle : «Il faut créer des équilibres nouveaux sur le plan économique dans tous les secteurs d'activité, rétablir la confiance envers le principe de la solidarité et les solutions de groupe aux problèmes potentiels, investir dans les activités à caractère stratégique comme l'enseignement et la santé, et enfin consolider essentiellement la position du Maroc à l'échelle de la Méditerranée, du Monde arabe et de l'Afrique».
Habib El Malki a mis également l'accent sur l'importance de la régionalisation qui ouvrirait, selon lui, de nouvelles issues potentielles. C'est la raison pour laquelle, il propose de focaliser toute l'attention sur le défi d'atteindre 7% de développement. Et ce, afin de répondre aux attentes sociales du futur. Il invite également à séparer entre le déficit de la consommation productif et celui de la production. Pour lui, le premier déficit est nuisible alors que le second est à encourager vu les résultats positifs acquis dans divers pays.
Adnane Debagh qui a résumé ses propositions de réformes économiques en cinq points, partage en quelque sorte la vision d'El Malki. D'après lui, le Parti doit entre autres, adopter une réforme plus dynamique. Et ce, en construisant une économie ouverte, moderne et performante, qui passe par une approche globale faisant place aux secteurs primaire, secondaire et tertiaire qui doivent se développer en cohérence par l'utilisation des moyens humains, techniques et financiers publics et privés, en répartissant de façon équitable les fruits de la croissance, pour assurer une croissance forte, le taux moyen de 7% est à considérer comme l'objectif pouvant assurer le plein emploi à terme, et en maîtrisant l'ensemble des moyens susceptibles d'assurer une politique sociale volontariste, notamment l'instrument budgétaire et fiscal.