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Ce débrayage aura lieu jeudi 29 du mois courant avec des sit-in devant les délégations de l’Education nationale, et ce pour défendre les revendications et les intérêts du corps enseignant et l’avenir du système éducatif, ont indiqué les responsables syndicaux.
Contacté par nos soins, Abdelaziz Ioui, secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement (FDT), nous a déclaré non sans amertume qu’en l’absence de dialogue sérieux qui n’a pas bougé d’un iota, et ce depuis 2007, et les multiples dysfonctionnements marquant la rentrée scolaire 2009/2010, nous étions, après concertation avec les autres syndicats, contraints d’observer ce débrayage afin que le département de tutelle et le gouvernement prennent au sérieux notre cahier revendicatif.
Cette grève, a-t-il tenu également à souligner, est un « soulèvement » pour l’amélioration des conditions de travail du corps enseignant et « une action d’exercer la pression sur le ministère » de crainte que la situation dégénère. Et d’ajouter que la rentrée scolaire actuelle a connu plusieurs mouvements de protestations et de grève en raison d’un manque flagrant d’enseignants.
Dans leur communiqué de presse, les quatre syndicats ont tenu à préciser que la situation de l’enseignement n’a de cesse de se détériorer et de se dégrader, particulièrement au niveau des ressources humaines qui enregistrent un déficit de 30.000 postes, ont-ils précisé également dans leur communiqué de presse.
Par ailleurs, les syndicats ont dénoncé vigoureusement l’attitude du département de tutelle concernant le Plan d’urgence qui n’a pas fait l’objet de concertation notamment avec les syndicats, interlocuteurs essentiels pour toute action ou mesure à prendre.
D’autre part, lesdites centrales ont exprimé leur mécontentement à l’égard du ministère de l’Enseignement qui n’a pas respecté l’accord signé le 1er août 2007 par les syndicats et le gouvernement.
Pour ces syndicats, la réforme du système éducatif “exige non seulement le renforcement des infrastructures et équipements ou des mesures spécifiques dans le cadre du Programme d’urgence, mais une approche globale pour remédier aux véritables dysfonctionnements de l’école publique”. Ils ont souligné à cet égard la nécessité de s’intéresser aux contenus pédagogiques, d’améliorer les conditions des ressources humaines et d’œuvrer à une implication effective des acteurs pédagogiques et des partenaires sociaux.
Les syndicats ont appelé en outre à augmenter le nombre de postes budgétaires dans le secteur en vue de surmonter le déficit en cadres pédagogiques, à améliorer leur situation, à veiller à leur sécurité lors de l’exercice de leurs fonctions et à permettre aux couples mariés de bénéficier du droit de regroupement familial.
Pour toutes ces raisons et autres revendications en suspens, Abdelaziz Ioui nous a déclaré que la balle est dans le camp du gouvernement qui est dans l’obligation de répondre à nos revendications. Sinon, le secteur pourrait connaître d’autres mouvements de protestations.