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"Ma mère m'inspire beaucoup quand elle parle français, justement", concède l'intéressée qui n'a qu'à se "baisser pour ramasser les vannes". "C'est très touchant d'entendre ma mère parler français. Et encore plus touchant de voir qu'elle ne quitte pas complètement l'arabe. Vingt-cinq ans qu'elle est en France, et elle garde l'accent", s'étonne encore le natif de Trappes. "Ça m'émeut car je me rends compte que la génération de ma mère, qui a un pied en Afrique et un pied en Europe, n'existera bientôt plus. Dans vingt ans, il n'y en aura plus, des comme ça, poursuit-il. Ça me fait mal au cœur, vous n'imaginez pas."
Un problème de générations qui lui fait dire : "Ma sœur, elle, n'est pas comme ma mère. Ma fille, encore moins. Les générations suivantes vont se fondre dans la masse." Plutôt que de parler d'intégration, Jamel préfère évoquer la transmission. Etre intégré, sans oublier d'où l'on vient. "Je fais en sorte que mes parents et mes enfants passent du temps ensemble. Que mes enfants entendent la langue arabe, qu'ils écoutent les histoires de mon père qui a grandi dans un village pauvre du Maroc. Tu regardes mon père, Ahmed, et mon fils, Léon, c'est deux mondes ! Ils n'ont rien à voir", assure le comédien franco-marocain.