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Dans une déclaration à la MAP, le réalisateur affirme qu'il souhaite, à travers ce film, attirer l'attention des acteurs aussi bien politiques que sociaux et culturels sur les dégâts causés par cette guerre chimique méconnue, dont le nombre des victimes de cancers augmente de jour en jour, relevant que la région du Rif enregistre le taux de cancers le plus élevé dû à l'usage des gaz toxiques. Lors de ce conflit, l'armée espagnole avait en effet utilisé des armes chimiques afin d'écraser la rébellion rifaine, précisant que du gaz moutarde a été largué par avions, un an avant la signature du protocole de Genève "concernant la prohibition d'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques", explique Mohaled Bouzaggou, notant que "l'Espagne n'a toujours pas reconnu l'usage du gaz moutarde contre la population rifaine".
Rappelons enfin qu’au total, quinze films dans la catégorie des courts-métrages et autant de longs-métrages, signés par des réalisateurs marocains de différentes générations, sont en lice pour décrocher les différents prix décernés aux meilleures productions cinématographiques nationales de l'année.