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La présence d’une seule femme au gouvernement est non seulement le premier dépassement des dispositions de la Constitution mais constitue également une violation claire des grands principes édictés par la loi suprême dont la parité et l’égalité, a-t-il souligné.
Vu toutes ces considérations, Daidaa s’est posé des questions sur le processus démocratique au Maroc et si la situation politique dans le Royaume a changé et n’est plus la même comme en 1998.
Tout en indiquant que «Nous sommes devant une décoration d’intentions plus qu’un programme gouvernemental clair précisant les objectifs, les moyens et un agenda précis dans le temps». Le chef du Groupe fédéral s’est demandé comment ce programme pourrait être une feuille de route pour les 5 prochaines années alors qu’il n’a fait que reprendre les plans et les programmes sectoriels du gouvernement précédent.
Concernant le volet social, Mohamed Daidaa a exprimé sa déception quant à la déclaration qui ne comporte pas de signaux forts et d'indicateurs susceptibles d'améliorer la situation de la classe ouvrière tels que l'institutionnalisation du dialogue social, l'augmentation du SMIG, la réduction de la TVA et de l'IS, la réforme des Caisses de retraite, de la Caisse de compensation et la protection des libertés syndicales, entre autres.
Pour ce qui est du discours sur la régionalisation, Daidaa s’est interrogé sur l’approche à adopter par le gouvernement pour la mettre en œuvre et la traduire dans les politiques du gouvernement.
Après avoir rappelé que les questions sociales ont été la cause du déclenchement des soulèvements dans nombre de pays arabes, il a fait savoir que la dynamique politique et les mouvements de protestation des jeunes qu’a connus dernièrement le Maroc demande l’adoption d’une nouvelle approche globale et l’élaboration de programmes d’accompagnement.
Tout en soulignant que le Maroc passe par une étape historique cruciale, le chef du Groupe fédéral s’est demandé si le gouvernement est en mesure d’être à la hauteur de ce moment pour lutter contre toute forme de corruption et d’abus de pouvoir. Pour en arriver là, il est urgent, a-t-il ajouté, de mettre en application toutes les lois organiques stipulées par la Constitution et de prendre toutes les mesures pour dynamiser l’ensemble des instances de bonne gouvernance, moraliser la vie publique, réformer la justice et consolider son indépendance et permettre à la société civile de participer de manière effective aux politiques publiques.
Sans volonté politique et mesures concrètes, tout discours sur la moralisation de la vie publique et la lutte contre la prévarication n’aura pas de sens, a-t-il fait savoir. En dépit de toutes ces observations, Mohamed Daidaa a conclu qu’il est impératif de faire réussir cette nouvelle expérience dans la vie politique nationale.