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En ce début d’année 2010, l’activité sismique est pour le moins agitée. Le professeur Cherkaoui, géophysicien et sismologue, a ainsi recensé près de onze secousses pour le seul mois de janvier. Chose étonnante : la région d’Al Hoceima, où le risque sismique est d’habitude relativement élevé, connaît depuis trois mois une période de calme relatif tandis qu’au contraire la région de Larache- Ouezzane est particulièrement concernée par l’activité sismique. En effet, cinq secousses telluriques ont été enregistrées dans cette zone, dont la plus importante est celle du 21 janvier d’une magnitude de 5,1 sur l’échelle de Richter.
La secousse de dimanche est déjà la troisième comptabilisée depuis le début du mois de février et la deuxième dans la région de Ouezzane.
A titre de comparaison, seulement quatre secousses avaient été recensées par le professeur Cherkaoui, pour le mois de janvier 2009.
Bien que les secousses soient d’intensité relativement faibles, il n’en demeure pas moins qu’elles tendent à devenir de plus en plus fréquentes.
Une conférence internationale se déroulera du 24 au 26 février prochain à Agadir sur le thème « Risque sismique : gestion et impact sur l’environnement ». Les questions de construction, de conséquences environnementales et surtout de prévention du risque sont aujourd’hui une priorité. En effet, il semble urgent d’élaborer des normes de construction efficientes, et d’instaurer un système de contrôle du respect de ces dernières afin de pallier le plus efficacement possible toute menace éventuelle.