-
"2045": Le jeu de société qui simule une invasion chinoise de Taïwan
-
Interpellation de deux Polonais pour leur lien présumé avec un réseau de trafic de drogues synthétiques
-
Ramadan: Trouver l’équilibre entre le corps et l’âme
-
La mort du rêve américain pour les migrants contraints de rebrousser chemin

Seulement, un article paru dans le journal français Le Monde au début du mois a envenimé l’ambiance de la rencontre. Des déclarations comme celle de Khalid Naciri, ministre de la Communication qualifiant les nouveaux médias de «zone de non-droit» ou celle de Naji pour qui «ces blogueurs sont des intégristes !» et cerise sur le gâteau, Younès Moujahid, secrétaire général du SNPM qualifiant les blogs de «poubelles de la presse », ne sont pas passées inaperçues. Le blogueur Lbadikho s'est vigoureusement indigné de ces déclarations et a signé un «papier» exhibant quelques exemples de blogueurs de référence cités ici ou ailleurs pour la qualité de leurs écrits.
Un journal de la place a repris sous le titre bruyant « les blogueurs renversent la table du dialogue de Naji qui les a traités d'extrémistes». La reproduction par Benjebli de cet article sur blog a entraîné une vive polémique, mais qui a débouché sur deux questions existentielles de la Blogoma (blogosphère marocaine) : «Qui la représente et devrait-elle avoir des représentants?». La tenue même et les conclusions de cette rencontre montrent que des réponses à l’emporte-pièce sont à éviter.
Dernière séance avec la HACA
L'Instance du dialogue national "médias et société" a tenu, jeudi à Rabat, sa dernière séance de dialogue institutionnel avec la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) que préside Ahmed Ghazali.
Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette réunion, M. Ghazali a souligné que la Haca est consciente de la nécessité de contribuer à une réflexion collective au sujet du rapport entre les médias et la société, qui revêt une extrême importance.
La HACA participe aux travaux de ce débat national et ce dans le cadre d'un "traitement constructif et d'une approche globale à laquelle sont associés tous les acteurs et les parties concernées par l'avenir du secteur des médias et leur articulation avec la société", a-t-il poursuivi.