Petits mais forts: les futurs soldats et policiers italiens ne devront plus impérativement être grands, et seule leur masse musculaire comptera, selon une proposition de loi actuellement à l'étude au Parlement italien et qui devrait être rapidement adoptée.
Deux députés d'origine sarde, Amalia Schirru de gauche et Salvatore Cicu de droite, sensibilisés par les lettres des jeunes refusés au recrutement, ont proposé au Parlement de changer les critères d'admission dans les forces de sécurité, écrit mercredi le quotidien Corriere della Sera.
Jusqu'à présent, la hauteur minimale pour être admis dans l'armée et la police était de 165 centimètres pour les hommes et 161 cm pour les femmes. Le projet de loi ne prévoit aucune limite.
"Cela fait longtemps que je reçois des lettres de jeunes qui se plaignent d'avoir dû renoncer, pour un centimètre ou deux, au rêve de porter l'uniforme", explique M. Cicu, un ancien secrétaire d'Etat à la Défense décrit par le journal comme étant de "taille gigantesque".
"Les personnes de faible stature peuvent accomplir mieux certaines fonctions", a assuré pour sa part la députée de gauche Maria Grazia Laganà, soutenant fortement ce projet de loi.
Un avis que ne partage pas Giacomo Chiappori, député de la Ligue du Nord, le parti populiste et anti-immigrés. Pour lui, les petits soldats "vont bien pour faire la guerre aux Chinois, mais contre les Russes et les Américains, quelle honte!"
Enquêtes sur les tatouages
Le maire haut en couleurs de la ville d'Osaka (ouest du Japon) a ordonné à des dizaines de milliers d'employés municipaux de répondre à une enquête sur les tatouages, sous peine de ne pas avoir de promotion.
Le très populaire Toru Hashimoto, étoile montante de la politique japonaise, a estimé que le sondage lancé au début du mois auprès de quelque 34.000 salariés était "nécessaire pour la gestion des ressources humaines".
"Si quelqu'un ignore une demande légitime de son supérieur, il est hors de question qu'il bénéficie d'une promotion", a précisé M. Hashimoto aux journalistes.
Les tatouages sont mal vus au Japon où ils sont associés aux yakuzas, la mafia nippone. Les bains publics et les salles de sport refoulent généralement les clients tatoués.
Selon les médias, la plupart des employés de la ville d'Osaka ont répondu à l'enquête -- avec environ 110 réponses positives, en majorité des éboueurs mais plus de 500 autres n'ont pas encore rempli le document.