La police de Hong Hong enquête actuellement sur la disparition d’une bague de plus d’un million d’euros, oubliée dans les toilettes d’un grand hôtel.
“Une femme de nationalité étrangère a laissé une bague avec une émeraude, d’une valeur de 12 millions de dollars de Hong Kong (1,2 million d’euros), dans les toilettes au quatrième étage de l’hôtel Four Seasons à Hong Kong”, a déclaré mercredi une porte-parole de la police, rapporte le quotidien Sud-Ouest.
Quelques minutes plus tard, la femme s’est aperçue de son oubli. Elle est retournée dans les toilettes, mais la bague avait disparu.
D’après un quotidien chinois, le bijou appartiendrait à la co-Présidente de la société d’horlogerie-joaillerie suisse Chopart.
La police n’a pas confirmé l’identité de la femme. Une récompense d’environ 50.000 euros à été promise à la personne qui permettrait de retrouver la bague.
Le vol a été commis le 8 septembre 2011 mais vient d’être rendu public.
La bague est sertie d’une émeraude de 16,83 carats, entre deux diamants, tandis que l’anneau porte à lui seul 674 minuscules pierres précieuses rapporte encore Sud-Ouest.
Magistrat voleur
Dominique Gaboret-Guiselin, un juge de l’affaire Carlos, a été condamné pour avoir dérobé une pendule qui se trouvait dans les locaux de la présidence de la Cour d’assises au moment du procès du terroriste. “Il n’y a pas d’explication, il s’agit d’un moment d’égarement” a expliqué le magistrat de 63 ans, relayé par La Dépêche, au cours de son audition. C’est la procédure du plaider-coupable qui a été utilisée pour le prononcé de la peine. Cela consiste à reconnaître les faits pour ensuite négocier à huis-clos une sanction moins lourde, à l’amiable, avec le juge pénal, le but étant d’éviter un procès. Les faits remontent au vendredi 9 décembre 2011. Le prévenu siégeait comme assesseur supplémentaire pour le procès Carlos et avait volé une horloge qui se trouvait dans les locaux de la présidence de la Cour d’assises à l’issue de l’audience. “J’ai moi-même restitué l’horloge” explique le magistrat en s’adressant à la juge. Son avocat Me Gyslain Di Caro n’a pas également manqué de souligner que ce n’est pas la présence de caméras de vidéosurveillance qui a incité son client à restituer l’objet du délit et qu’il a toujours voulu rendre cette pendule.
“Alors pourquoi l’avoir volée?” s’interroge la juge. Le prévenu invoque une “extrême fatigue” et son défenseur précise que Dominique Gabert-Guiselin prenait des médicaments pour soigner une pathologie. Des comprimés susceptibles de troubler son discernement. Des explications confuses qui ont incité la justice à prononcer une peine de 6 mois de prison avec sursis et de 2000 euros d’amende.