
Dans le quartier de Shibuya situé à Tokyo, certains jeunes cadres professionnels n’hésitent pas ainsi à payer chaque mois des sommes folles pour pouvoir se loger dans des habitations faisant une superficie d’à peine 3 mètres carrés. Ces courageux locataires dépenseraient tous les mois la somme de 586 dollars (soit environ 450 euros) pour se retrouver en finalité logés dans des espaces réduits pas plus spacieux… qu’un placard de rangement. Empilés les un sur les autres, ces logements de fortune ne disposeraient en plus d’aucune fenêtre et se fermeraient par une porte coulissante. De quoi rendre n’importe quel occupant de ces logis rapidement claustrophobe. Concernant l’hygiène, les locataires de ces habitats disposent également de pièces en commun situées à l’extérieur où il est alors possible de procéder à un brin de toilette et mais aussi de se restaurer.
Même si ces locataires japonais peuvent certainement trouver mieux et moins cher ailleurs en banlieue de Tokyo, ceux-ci ne semblent pas pour autant se plaindre de leurs conditions de vie exiguës. Car outre le fait de manquer de place, ces “placards à balais” les rapprocheraient néanmoins de leur travail situé au centre-ville en leur faisant gagner un temps précieux sur leur journée. Le trajet pouvant parfois prendre plusieurs heures aux tokyoïtes pour se rendre sur leur lieu de travail, ceux-ci ont donc opté pour des logements de ce type proposant un moyen pratique de se loger, mais aussi le strict minimum en matière de confort.