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Shinzo Abe avait revêtu une combinaison blanche, un masque intégral et un casque rouge pour inspecter jeudi le complexe atomique endommagé, en compagnie de journalistes.
Le nom du chef du gouvernement était imprimé sur une étiquette placée au niveau de la poitrine.
Mais sur les deux idéogrammes qui composent le nom de famille Abe, l’un était inexact.
Tepco avoue avoir malencontreusement imprimé le caractère “be” signifiant “une partie ou une division”, au lieu du caractère de même prononciation exprimant “le double” ou “le nombre de fois”.
“C’était une erreur d’impression”, a déclaré un porte-parole de Tepco. “Nous sommes vraiment désolés pour cette faute. Nous présentons nos sincères excuses au Premier ministre.”
Cette bévue n’arrange pas l’image de Tepco qui est régulièrement sous le feu des critiques pour sa gestion des suites du désastre de Fukushima, tant à l’étranger qu’au Japon.
L’opérateur de la centrale a également été raillé pour sa gaffe sur Twitter.
YuriSakamoto a par exemple tweetté : “Ils sont incapables de saisir quoi que soit de manière correcte, n’est-ce pas ?”, tandis que ShoHgo_chirpy écrivait : “Tepco ne parvient même pas à vérifier des choses aussi basiques que ça.”
Cette visite du Premier ministre faisait partie d’une campagne gouvernementale visant à prouver que la centrale Fukushima Daiichi ne présentait aucun danger pour le Japon ou le reste du monde.
S’adressant au Comité international olympique (CIO) à Buenos Aires au début du mois, juste avant que Tokyo ne gagne le droit d’accueillir les JO de 2020, Shinzo Abe avait déclaré : “Laissez-moi vous assurer que la situation est sous contrôle”.