-
Vox s’enfonce dans son infâme campagne à l’encontre des MRE d’Espagne
-
Abdelhamid Jmahri adresse “un plaidoyer d’un internationaliste du Sud” aux camarades socialistes de France
-
Réunion à Rabat consacrée à l'examen des projets hydrauliques
-
L'Agence Bayt Mal Al Qods Lance le programme "Ecoles d'été" 2024
-
Création d'une commission d’amitié Maroc/Paraguay au Congrès paraguayen
Intervenant devant la 16ème session du CDH, M. Hilale a relevé que deux conceptions de l'autodétermination s'opposent aujourd'hui, l'une dogmatique et rigide, ancrée dans un passé politique confus et poursuivant l'objectif de porter atteinte à l'intégrité territoriale des Etats, en violation des termes même de la résolution 1514 et l'autre, moderne, tournée vers l'avenir et poursuivant l'objectif de parvenir à une solution politique, négociée, basée sur l'autonomie, fondée sur la démocratie, la réconciliation et in fine, soumise à une consultation populaire.
C'est ce modèle d'autonomie, qui a fait l'objet d'un séminaire international organisé par le Conseil national des droits de l'Homme à Dakhla, les 21 et 22 février 2011 sur « la dimension de la démocratie et droits de l'Homme dans l'Initiative marocaine d'autonomie pour la région du Sahara», a-t-il indiqué, signalant que cette rencontre a fait suite à un premier séminaire international, organisé par le Centre de politique de sécurité de Genève en octobre 2009, sur la conformité de l'autonomie régionale au droit à l'autodétermination.
Le diplomate marocain a précisé qu'au cours du séminaire de Dakhla, un groupe d'académiciens et de professeurs de droit constitutionnel et international de divers pays (Argentine, Canada, Suisse, France, Espagne, arabes et africains), a analysé, d'un point de vue académique, scientifique, objectif et totalement neutre, l'initiative marocaine d'autonomie pour la région du Sahara.
La question centrale à laquelle devait répondre ce séminaire concernait la conformité de cette initiative aux normes internationales des droits de l'Homme, a-t-il poursuivi, indiquant que les participants au séminaire ont unanimement répondu que les dimensions de la démocratie et des droits de l'Homme sont ancrées et réaffirmées dans les différentes dispositions de l'initiative marocaine.