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«Cette fuite est la preuve irréfutable de la puissance des industriels qui ont réussi à ébruiter le projet de décret alors qu’il était en cours de préparation. Une manigance qui n’a rien de surprenant puisqu’ils ont tout fait pour faire échouer la promulgation du décret en question », nous a indiqué notre source avant d’ajouter : «Leurs manœuvres ont touché même les statistiques concernant le nombre de pharmaciens. Ils évoquent 12.000 alors que le chiffre réel oscille entre 9.000 et 9.100». Une position difficile à comprendre alors ces industriels ont été pour une baisse des prix des médicaments il y a plus d’un an.
«Tout a changé après la mise en place au sein du ministère de la Santé d’un système informatique comportant des informations sur les ventes, les importations, les achats de médicaments et qui opère des simulations sur les gains des industriels du médicament. Les résultats ont été concluants : ces derniers font des bénéfices énormes. Une réalité face à laquelle, ils n’ont pas lésiné sur les moyens pour l’étouffer», nous a expliqué notre source.Les industriels s’inscrivent en porte-à-faux avec ces accusations. Contacté par Libé, Abdelghani El Guermai, président de l’Association marocaine de l'industrie pharmaceutique (AMIP) nous a affirmé que ces charges n’ont rien de véridique. «C’est faux. D’ailleurs, on n’a jamais entendu parler de ce décret comme en atteste le communiqué publié récemment par les associations représentant l’ensemble du secteur de l’industrie pharmaceutique marocaine (AMIP, MIS et AMMG). Ce décret a été concocté sans qu’on soit informés», a-t-il précisé. En effet, dans leur communiqué, les industriels ont exprimé leur "étonnement" ainsi que leur "inquiétude" devant la diffusion d’un projet de décret initié selon une approche qualifiée de "non consensuelle, partielle et contraire aux principes de la transparence et de la concertation qui ont toujours caractérisé les échanges entre eux et leur ministère de tutelle".
Le même communiqué ajoute que "cette approche aura des impacts socioéconomiques catastrophiques sur une industrie pharmaceutique marocaine déjà fragilisée» et «mettra en péril le secteur».
Abdelghani El Guermai va plus loin. Il nous a déclaré que les industriels n’ont pas gardé rancune contre les pharmaciens d’officine qui ont condamné la dernière sortie médiatique de certains industriels du médicament. «Nous ne sommes pas en conflit avec eux. Au contraire, nous travaillons la main dans la main. Les pharmaciens constituent un maillon important de la chaîne dont nous ne pouvons nous passer», a-t-il conclu.