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Créée pour célébrer les 30 ans du héros incarné par Harrison Ford, l’exposition “Indiana Jones et l’aventure archéologique” rassemble vrais et faux trésors dans une ambiance interactive pour initier les jeunes visiteurs au travail d’un archéologue, jetant un pont entre fiction et réalité.
“Pour nous, ce qui est important, c’est que ce ne soit pas une simple exposition d’objets de film”, explique Jacques-André Dupont, producteur exécutif de la société X3-productions.
“On voulait plutôt utiliser Indiana Jones, qui est le plus célèbre des archéologues et l’un des plus grands héros du cinéma de tous les temps, pour faire la promotion de la science, de l’archéologie. Pour expliquer au grand public ce que c’est”.
Dans les vitrines se côtoient une centaine d’accessoires des 14 sites archéologiques présentés dans les quatre films de la saga Jones, mis en contexte et expliqués, mais aussi des trésors authentiques prêtés par le Penn Museum et la National Geographic Society de Washington.
L’or du cimetière royal d’Ur, en Mésopotamie, répond au clinquant des faux artefacts autour desquels tournent les aventures de Jones.
Pour attirer les jeunes, on mise sur la technologie. Muni d’un baladeur doté d’un écran tactile avec deux heures de contenu interactif, le visiteur contemple des objets découverts sur des sites archéologiques explorés par le célèbre personnage de Hollywood. Une chasse au trésor figure également au menu.
“Même en regardant les films, je n’en aurais jamais appris autant. C’est vraiment une bonne expérience, ici”, déclare un adolescent.
“Voilà l’inspiration, et voilà le résultat”, se réjouit l’archéologue Frederik T. Hiebert, de la National Geographic Society, faisant visiter l’exposition à l’acteur britannique John Rhys-Davies, qui avait joué dans un film d’Indiana Jones.
“Je ne saurais pas vous dire, confie l’acteur, combien d’archéologues sont venus me voir et m’ont dit: vous savez, ma passion pour l’archéologie est née en regardant Les Aventuriers de l’Arche Perdue. Et dans chaque archéologue, je soupçonne qu’il y a un peu d’Indiana Jones”.
En s’affichant avec les anciens acteurs des films, les archéologues espèrent raviver la flamme pour leur discipline.
“En ce moment, des archéologues travaillent sur tous les continents. C’est vraiment fou. Et pas seulement sur terre, mais aussi sous les mers”, souligne M. Hiebert.
“C’est comme si un nouveau jour se levait pour l’archéologie, dit-il. Nous avons juste gratté la surface de ce que nous avons à apprendre de notre passé. Et quand nous apprenons sur notre passé, nous apprenons sur notre avenir.” “Il y a du contenu vidéo, du multimédia, des films, répartis sur une surface de 1.000 mètres carrés”, explique à l’AFP la porte-parole du centre des sciences, Julie Mailhot.
“On apprend beaucoup sur l’archéologie et en même temps il y a tout le côté romanesque, débridé, qui est intéressant”, commente Monique, une grand-mère de 61 ans venue assister à la première de cette exposition avec son petit-fils de 12 ans.
Le premier chapitre de la série d’Indiana Jones, “Les aventuriers de l’arche perdue”, souffle en 2011 ses 30 bougies.
L’exposition montréalaise ferme ses portes le 18 septembre et doit par la suite voyager pendant six ans en Europe et en Asie.
AFP