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En effet et après la manifestation revendicative du dimanche 20 février, laquelle s’est déroulée dans un calme relatif et dans une ambiance pacifique, on devait enregistrer par la suite des manifestations d’un autre genre, celles-là réunissant des marginaux, des chômeurs voire d’ex-détenus qui ont exploité la situation pour s’attaquer à de pauvres citoyens innocents, cassant des vitres de voitures, de bus, caillassant des commerces et cafés, façades de cliniques, de résidences et certaines maisons, renversant même des bennes d’ordures installées un peu par tout.
Ces événements condamnables ont été déclenchés lors de la marche de protestation pacifique qui a démarré de la place de Florence pour se diriger vers l’Est de la ville (ouwent el Hejjaj, Narjiss, route de Sefrou) avant d’être rejointe par des agitateurs qui ont transformé cette marche en une réunion de hooligans, difficilement contrôlables. A partir de ce moment, tout a basculé dans l’expression de la violence amplifiée par l’arrivée (route de Sefrou) de centaines de jeunes qui venaient d’assister à la rencontre MAS-JSM.
Dès la tombée de la nuit, la route de Sefrou s’est transformée en un lieu isolé, où le combat de rue prévalait, ce qui a nécessité l’intervention immédiate des forces de l’ordre pour mettre un terme aux actes malveillants. Des forces qui ont obligé les mécontents à se retirer en les éloignant du secteur afin qu’ils ne causent pas davantage de dégâts.
Parallèlement, le quartier Benssouda a connu, à son tour, les mêmes scènes qui se sont poursuivies jusqu’à une heure tardive de la nuit. Scènes qui ont été maîtrisées suite à l’intervention des forces de l’ordre arrivées sur les lieux.
La contagion devait malheureusement atteindre d’autres quartiers le lundi 21 février avec la participation de jeunes lycéens mêlés aux manifestations. Là aussi, on observe que l’académie de l’enseignement a mis du temps pour suspendre les cours en les reportant au lendemain, contribuant ainsi à la limitation de la gravité d’une situation exploitée par les agitateurs qui ont repris leurs actes répréhensibles en s’attaquant là aussi à des commerces, bus et des agences bancaires. Des jets de pierre ont touché plusieurs passants et habitants. Les manifestants ont tenté de rejoindre le centre-ville, en vain, grâce à l’intervention des forces de l’ordre.
Le cas Ben Debbab n’est pas à oublier. Cette zone à forte population, a enregistré d’énormes dégâts matériels (voitures détruites, agences bancaires, commerces, cafés, façades des maisons attaqués). Des incidents déclenchés par l’altercation entre un «mokadem» et un citoyen selon un témoin oculaire des faits.
A signaler aussi que des foyers de tension ont été constatés aux quartiers Lido (proche de l’université Dhar Mahras), Aounet Hejjaj, et Benssouda où des affrontement entre les forces de l’ordre et les manifestants ont été enregistrés, ce qui a provoqué des blessures plus ou moins graves des deux côtés.
Enfin, la médina de Fès a enregistré la présence de vigiles qui se proclament «Matkech Houmti» qui, munis d’armes blanches, se sont opposés à toute manifestation revendicative suite à certaines informations annonçant que des jeunes malfrats venant des quartiers périphériques, comptaient envahir le centre de la médina.
D’autres secteurs de la ville tiennent à suivre le mouvement en constituant leurs «Comités populaires» susceptibles de les défendre contre toutes formes de violence et d’actes de vandalisme.