-
Barid Al-Maghrib dévoile son nouveau timbre-poste à l'occasion de la Fête du Trône
-
Sa Majesté le Roi félicite le Président de Singapour à l'occasion de la fête nationale de son pays
-
Antonio Guterres tire la sonnette d’alarme sur la situation humanitaire chaotique dans les camps des séquestrés à Tindouf
-
La Centrale thermique de Dakhla certifiée à la norme ISO 14001-V2015
-
Ouverture à Jeddah de la réunion extraordinaire de l'OCI avec la participation du Maroc
Cet évènement a été l’occasion de présenter le secteur céréalier français aux acheteurs nationaux potentiels. Le Maroc est «un marché extrêmement important », selon M. Langlois, puisqu’il a importé 2 millions de tonnes de blé tendre, soit 10% des exportations françaises de blé vers le monde et 15,7% des exportations hors Union européenne, et 120.000 tonnes de blé dur en 2011.
« Les agriculteurs français ont l’ambition d’exporter plus de céréales vers le Maroc afin de le placer au rang de premier importateur de céréales françaises », a indiqué, pour sa part, Pierre-Olivier Drege, représentant de l’Association générale des producteurs de blé.
France Export céréales précise que la production de l’Hexagone est de bonne qualité sanitaire. Mais s’est heurtée à un tir groupé de l’assistance. Quelques intervenants ont, en effet, relevé que les changements climatiques intervenus en France au cours de la saison 2010-2011 n’ont pas semblé de nature à prétendre à une bonne récolte ; voire à une récolte de bonne qualité. Le pays a connu un mois de décembre très froid, retardant le développement des plantes et un printemps sec et chaud qui a pénalisé le peuplement d’épis.
Malgré cela, «la teneur en protéines de la récolte reste acceptable en dépit de situations extrêmement contrastées», a déclaré Benoît Meleard, chercheur à l’institut du végétal Arvalis.
Une nouveauté que les participants n’ont pas manqué de relever : si le Maroc n’importait jusqu’ici que du blé, tendre et dur, la France est en train de pousser à la roue pour lui exporter non seulement son orge mais aussi son maïs, produit dont 41% de ses besoins provenaient des Etats-Unis et 38% de l’Argentine.. Christelle Tailhardat du Syndicat national du commerce extérieur des grains n’a pas pris de gant pour dire que son pays ne pouvait plus se contenter de son 1% de parts de marché. « On veut notre part du gâteau », s’est-elle exclamée.
Rappelons que la France est le premier partenaire commercial du Maroc. Elle est aussi le premier fournisseur du Maroc avec 15% de parts de marché, et son premier client absorbant 25% des exportations marocaines.