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D’après la DEPF, les transactions commerciales du Maroc avec l’étranger ont été marquées par une progression de la valeur des importations des biens et services à un rythme plus rapide que celui enregistré par les exportations des biens et services.
En effet, les importations des biens ont affiché un accroissement en valeur de 13,1% après un repli de 16,8% un an auparavant. Selon la DEPF, ce changement de tendance s’explique à hauteur de 67,9% par le raffermissement des achats des produits énergétiques, suivi des importations des demi-produits et de celles des biens de consommations qui sont à l’origine respectivement de 27,3% et de 9,7% de l’appréciation des importations à fin mars 2010.
Poids de la facture pétrolière
La facture énergétique a, en effet, enregistré une augmentation de 53% contre une baisse de 35,3% un an auparavant. Cette hausse est attribuable à hauteur de 35,7% à l’accroissement de 55,4% de la facture pétrolière, en raison de la hausse de 68,3% des prix à l’importation qui se sont établis à 4.549,4 dirhams/tonne après 2.703,3 dirhams/tonne à fin mars 2009, tandis que le volume importé a régressé de 7,7% par rapport à la même période de l’année précédente. Par ailleurs, la tendance baissière des prix pétroliers en cours serait de nature à alléger la facture pétrolière pour les prochains mois. Le prix du baril a en effet, reculé à moins de 70 dollars le 20 mai, en ligne avec la hausse du dollar et les inquiétudes relatives à la crise de la dette dans la zone euro.
En outre, les importations du gasoil et fuel, du gaz de pétrole et autres hydrocarbures et de l’énergie électrique sont à l’origine de 66,1% de l’appréciation de la facture énergétique et ce, consécutivement au renforcement des importations de ces trois catégories de produits respectivement de 61,2%, de 55,7% et de 443,8% par rapport à fin mars 2009.
Les achats de demi-produits, deuxième poste ayant tiré à la hausse les importations totales, ont affiché une hausse en valeur de 17,4% en glissement annuel contre une baisse de 20,9% un an auparavant. Cette évolution s’explique essentiellement par le renforcement de la valeur des achats en composants électroniques (+225,1%), de celle des produits chimiques (+14,3%), des matières plastiques artificielles (+14,4%), du cuivre (+49,9%) et des fils, barres, palplanches, profilés en fer ou en acier (+40,5%).
S’agissant des importations des produits finis de consommation, leur valeur s’est appréciée de 6,2% après une augmentation de 3,7% à fin mars 2009. Cette tendance haussière découle du raffermissement de la valeur des importations des voitures de tourisme de 12,6%, de celle des appareils récepteurs radio et télévision de 15,9% et de celle des médicaments de 12,6%. Ces trois catégories de produits sont à l’origine de 73,1% de la hausse des importations des produits finis de consommation à fin mars 2010
Quant aux importations des biens d’équipement hors avions, elles ont affiché un taux d’accroissement de 17,7% au cours du mois de mars 2010 par rapport au même mois de 2009, ce qui a permis, ajoute le même document, de compenser le repli enregistré à fin février 2010 (-4,5%), clôturant, ainsi, le premier trimestre 2010 sur une hausse en valeur de 2,8% en glissement annuel. Ce redressement s’explique principalement par l’augmentation de la valeur des achats de moteurs à pistons et autres moteurs de 61,2%, de celle du matériel ferroviaire roulant de 256% et de celle des appareils de coupures électriques de 27,3%, ce qui a permis de contrebalancer le repli de la valeur des importations des voitures industrielles et de celle des machines et appareils divers de 9,3% chacune.