-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Mais que s’est-il vraiment passé ? Les récits divergent. Selon un quotidien casablancais, la fillette était en train de jouer avec d’autres enfants du quartier près de la charrette du mari de la prévenue, vendeur de bonbons de son état, lorsque cette dernière l’aurait bousculée sous prétexte que l’enfant avait subtilisé quelques friandises. La fillette serait tombée par terre et se serait violemment cogné la tête. Un autre témoignage rapporté par le site camernews.com, indique que l’accusée aurait intimé l’ordre à la fillette de ne pas jouer avec sa poussette. Une consigne qui ne semble pas avoir été respectée par la petite fille qui aurait été battue jusqu’à la mort dans l’appartement de l’accusée. La dépouille de la fillette aurait été déposée dans un grand pot de fleurs en bas de l’immeuble. Voyant que leur amie ne bougeait plus, les enfants du quartier auraient informé la mère de la victime qui se serait rendue sur place pour ne trouver qu’un corps sans vie avec un trou dans la nuque.
Des propos que partage la rédaction du web radio kulturemozaik qui affirme sur son site que la mise en cause « a d’abord kidnappé la fillette, l’a emmenée chez elle où elle a été séquestrée puis torturée sauvagement. Pire, elle aurait perforé la nuque de la malheureuse avec un objet contondant ». Et d’ajouter : «Lorsque les enquêteurs se sont rendus au domicile de la dame en question, ils ont découvert dans la machine à laver, sa robe tachée de sang ainsi que des traces de sang sur les murs du troisième étage où le crime a eu lieu ».
Qui dit vrai, qui dit faux ? « On n’a pas de données issues du dossier et l’enquête est en cours. Cette dernière va certainement permettre d’élucider les circonstances de ce crime odieux et de déterminer s’il agit bien d’un accident ou d’un acte prémédité », nous a déclaré Hicham Rachidi, membre du Conseil d’administration de GADEM. Et d’ajouter : « Personne ne peut trancher. Ce serait facile de lancer des accusations, mais on a confiance en notre justice et c’est elle qui aura le dernier mot ».
Une prise de position qui ne semble pas être du goût de la rédaction de kulturemozaik qui n’a pas confiance en la justice marocaine qui ferait montre, soi-disant, de passivité à l’endroit des Marocains auteurs de crimes contre des « Noirs » puisqu’elle n’a jamais condamné aucun d’entre eux jusqu’à présent. « En tout cas, les meurtres qui ont précédé celui de Hope, à savoir ceux des Sénégalais Fall et Ndour, semblent être restés impunis. Selon des associations des migrants africains, il n’existe pas de traces formelles de condamnation». Des propos que notre source remet en cause, estimant que la justice marocaine fait son travail et rend justice aux victimes comme ce fut le cas concernant la condamnation à perpétuité de trois Marocains ayant égorgé un Subsaharien chez lui.
La rédaction du web radio en question est allée plus loin en affirmant que la mort de la petite Subsaharienne a créé une sorte de psychose au sein de la communauté africaine noire. « Partout où ils vivent au Maroc, les ressortissants d’Afrique noire ont peur. Ils ont peur d’être tués. Ils ont peur de l’injustice. Mais ils ont surtout peur de l’impunité et du laisser-tuer». Pis, la même rédaction estime qu’« au Maroc, le racisme demeure un fléau qui empoisonne la vie des migrants noirs ». Peut-on dire donc que le Royaume représente une vraie menace pour les migrants subsahariens ? Les Marocains sont-ils tous racistes ? « Est-ce que ces personnes sont conscientes de ce qu’elles avancent ? Quelle définition donnent-elles du racisme ? Ce genre de propos semble être une occurrence émanant souvent des mêmes personnes qui ont fait du discours sur le racisme et la haine des migrants un fonds de commerce pour profiter des financements publics et européens alors que la réalité est tout autre puisque nombreux sont les Subsahariens qui mènent une vie tranquille au Maroc et qui sont bien intégrés dans le Royaume », nous a confié un militant associatif subsaharien sous le sceau de l’anonymat.