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Il faut rappeler par ailleurs que ce conflit est né suite à la décision prise par la wilaya de concéder à une société étrangère et à deux autres sociétés privées marocaines la gestion du service de transport en commun dans la capitale. Une concession qui a des conséquences sociales, puisque seuls 2000 salariés seraient repris par la nouvelle société en plus des 365 hérités de la Régie autonome du transport en commun de Rabat. Et parmi ces 2000, seuls les chauffeurs intéresseraient la nouvelle société, les hôtesses et autres contrôleurs seraient de trop.
En vue de sortir de cette impasse, les concessionnaires de ces sociétés ont proposé de se constituer en société anonyme, et ce dans l'objectif de « mettre à niveau le transport urbain, de développer et d'améliorer la qualité des services offerts aux citoyens », soulignent-ils. Les concernés visent par cette offre, de surcroît tardive, mais qui s'érige en véritable parade à la solution prônée par la wilaya, d'unifier l'exploitation du réseau et les véhicules, de professionnaliser les prestations et de moderniser le transport dans la capitale. Ils proposent en effet le maintien de la totalité des 5000 postes, alors que la nouvelle n'en retiendra que 2000, en plus de l'embauche de la totalité des employés de la Régie autonome du transport de Rabat (RATR).
Outre un tarif unique pour les usagers, les concessionnaires retiennent la refonte du réseau, de manière à l'adapter aux besoins nouveaux de la wilaya, le renouvellement du parc dans un délai de 12 mois et sur la base de normes écologiques, la modernisation des ateliers d'entretien et leur mise à niveau aux normes internationales ainsi que le retrait de la circulation de tous les bus ayant circulé plus de deux ans. Une offre qui n'aurait pas trouvé d'échos auprès des autorités locales, au regard bien entendu de la tournure des événements. La wilaya considèrerait en effet le dossier clos puisqu'elle estime avoir donné suffisamment de temps à ces sociétés pour se constituer en société anonyme mais ne l'avaient pas fait à temps. Pour ce qui est des salariés, elle envisagerait d'intégrer les employés titulaires. Quant aux autres, elle proposerait de les recruter dès l'opérationnalité du tramway, c'est-à-dire, en 2010.