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L’Egypte, médiateur dans ce dossier, n’a pas confirmé la date du 25 février mais ajouté que les discussions doivent avoir lieu avant la fin du mois.
Par ailleurs, l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a annoncé vendredi qu’elle refuserait de coopérer avec le gouvernement Netanyahou s’il ne s’engageait pas pour la paix.
«Nous ne traiterons pas avec le gouvernement israélien, sauf s’il accepte un règlement basé sur deux Etats, d’arrêter la colonisation et de respecter les accords passés», a déclaré le porte-parole de la présidence.
A Gaza, le Hamas, dont Benyamin Netanyahou préconise le renversement, a estimé qu’Israël avait opté pour le dirigeant «le plus extrémiste et le plus dangereux».
Pour le porte-parole du Hamas, la désignation de Netanyahou «n’augure pas d’une période de paix ou de stabilité dans la région».
Hamas a, d’autre part, démenti avoir remis, via les Nations unies, une lettre au sénateur démocrate américain John Kerry, en visite jeudi à Gaza pour demander à Barack Obama de “traiter la question palestinienne de manière juste”.
Ahmed Youssef, conseiller du Premier ministre Ismaël Haniyeh, a expliqué samedi avoir rapidement rédigé la lettre lorsqu’il a appris la visite de l’ancien candidat démocrate à la Maison Blanche. “Nous avons tenté de saisir l’occasion, ce qui nous a conduits à écrire rapidement une lettre au président Obama à lui remettre en mains propres”.
Vendredi, Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas, avait démenti l’existence d’une telle lettre. Mais Ahmed Youssef a assuré samedi que le gouvernement avait bel et bien approuvé ce courrier.
Dans cette missive, le Mouvement de la résistance islamique demande à “l’administration américaine de se montrer ouverte avec le Hamas, qui jouit d’un large soutien” parmi les Palestiniens. La lettre résume également les “vues et positions” du Mouvement de la résistance islamique”, a ajouté Ahmed Youssef sans plus de précisions.
Cette visite de John Kerry, considéré comme proche du nouveau président américain, est la première d’un aussi haut responsable politique américain depuis que le Hamas a pris le contrôle de la Bande de Gaza en 2007. John Kerry n’a pas rencontré de responsables du Hamas qui est considéré comme un groupe terroriste par les Etats-Unis.
Les autorités du Caire ont, d’autre part, autorisé des étudiants, des personnes qui disposent de permis de résidence et des malades à franchir la frontière entre la Bande de Gaza et l’Egypte, a déclaré hier un représentant de l’administration du Hamas au point de passage entre les deux territoires.
Il a précisé que l’Egypte avait accepté d’autoriser 500 étudiants, qui suivent des cours à l’étranger et 500 autres personnes ayant des permis de résidence pour l’Egypte ou d’autres pays, à emprunter le point de passage hier. D’après lui, 800 personnes suivies médicalement seront autorisées à franchir la frontière ce lundi.