Ilie Balaci, entraîneur du Raja : «La demi-finale s’éloigne»

La défaite subie à Aba ne fait pas les affaires du Raja de Casablanca pourtant donné au départ de la Ligue des champions Orange comme un des sérieux prétendants à la couronne. Avec un point seulement après trois journées, la tâche des Marocains s’annonce très compliquée comme le reconnaît volontiers leur entraîneur roumain Ilie Balaci.

Cafoline.com : Le résultat d’Aba ne fait pas l’affaire du Raja. Pourtant vous aviez bon espoir avant le match.

Ilie Balaci : «Ce n’est pas très joyeux de perdre et de voir s’envoler une grande partie de vos espoirs. Je ne suis, évidemment pas, satisfait du résultat, mais il est prématuré de porter un jugement définitif sur ce qui a ou ce qui n’a pas marché. Il faut un peu de temps et les jugements à chaud ne sont pas nécessairement les plus pertinents».

Quelle est votre part de responsabilité dans cet échec ?

 «J’ai dit et répété ce que tout le monde sait, c’est que l’équipe après la fin du championnat a eu peu de temps pour récupérer de sa fatigue avant d’entamer la seconde phase de la Ligue des champions. Moi-même je ne suis en place que depuis trois semaines. Je ne me cherche pas d’excuses mais les faits sont établis. La date du coup d’envoi de la compétition ne nous a pas été très favorable. C’est ainsi».

Est-ce que l’élimination du Raja est à considérer comme acquise ?

 «Non. Il ne faut pas être définitif. Il reste encore neuf points en jeu. Mais ce sera très difficile. J’ai confiance dans cette équipe. J’espère qu’on ne va pas lui tenir rigueur de cette deuxième défaite en trois matches. On continue de travailler pour être dans le rythme et je ne vais pas à nouveau développer le thème déjà évoqué plus haut».

Le résultat peut-il être inversé dans quinze jours à Casablanca ?

 «Nous serons meilleurs chez nous. J’en suis convaincu. Les circonstances seront très différentes. Que les Nigérians pensent qu’ils vont récidiver chez nous, qu’ils le croient. Le Raja a du caractère et il le démontrera le moment venu. Je n’ai qu’un mot à dire, dans quinze jours, on verra le vrai Raja ! »