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Le Maroc, engagé sur la voie de la modernisation, de la démocratie, de la transparence et de l'ouverture, n'a cessé de prendre les mesures qui s'imposent pour moraliser la vie publique, lutter contre la corruption et promouvoir la culture de la transparence, de l'équité et du respect des droits de l'Homme.
Les efforts déployés par le Royaume dans ce domaine ont été salués par de nombreux participants étrangers à la conférence onusienne de lutte contre la corruption qui se tient dans la cité ocre.
Ils se sont dits «impressionnés» par l'expérience marocaine pour la moralisation du service public et la lutte contre le fléau de la corruption qui figurent parmi les chantiers prioritaires au Maroc. Le principe de lutte contre la corruption a été, rappelle-t-on, consacré par la nouvelle Constitution du Royaume comme principe fondamental de la bonne gouvernance et de l'éthique dans le service public.
Dans le même sens, le gouvernement a élaboré un programme de prévention et de lutte contre la corruption sous toutes ses formes, tout en introduisant des réformes institutionnelles et juridiques.
Ainsi, après le lancement du premier plan d'action intégré couvrant la période 2005-2009 et la mise en œuvre de la majorité des actions préconisées, la démarche a été renouvelée dans le cadre d'un programme de lutte contre la corruption 2010-2012, réalisé en partenariat avec les départements ministériels compétents et l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), et en concertation avec les représentants du secteur privé et les composantes de la société civ Pour accompagner et conforter ces mesures, une commission interministérielle chargée du suivi du plan d'action de prévention et de lutte contre la corruption a été créée en décembre 2009. Cette commission est chargée d'arrêter les mesures concrètes et pratiques de mise en œuvre à court terme d'un programme précis et réalisable. Ainsi, des mesures ont été définies en coordination avec l'ICPC qui a participé aux travaux de la commission générale et de ses différentes sous-commissions, notamment lors de la formulation de recommandations aux différents départements ministériels.
Ces recommandations ont enrichi le projet du programme gouvernemental tant dans ses dimensions transversales que dans sa déclinaison en mesures sectorielles.
Cette démarche participative a été couronnée par l'approbation par le gouvernement d'un programme de prévention et de lutte contre la corruption à court terme 2010-2012. Ce programme met l'accent sur l'impératif d'asseoir des relations transparentes entre l'administration et les administrés ainsi que sur l'accélération et la simplification des procédures administratives. Il préconise aussi l'encouragement de l'administration électronique, la mise en place d'un mécanisme d'alerte pour les cas de corruption, l'institution d'un prix national pour encourager les initiatives dans le domaine de la lutte contre la corruption et la création d'un Centre national d'évaluation des politiques publiques.
De même, il recommande le renforcement du contrôle interne des administrations publiques, de la transparence dans la gestion des marchés publics et les mesures de protection des dénonciateurs des actes de corruption.
Le programme marocain de lutte contre la corruption insiste également sur le respect des règles d'une concurrence loyale entre les entrepreneurs et favorise le développement de partenariats entre les différents intervenants au niveau national et international afin de pouvoir relever le défi de la corruption, un phénomène mondial complexe qui requiert la mobilisation de tous.