-
Rencontre de communication pour la présentation des principaux contenus des propositions de révision du Code de la famille
-
A l'ONU, un soutien multiforme et constant au plan d'autonomie et à la souveraineté intangible du Maroc sur son Sahara
-
La Chambre des députés du Paraguay ratifie son soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara
-
Suresh Kumar: Le plan d’autonomie, une solution réaliste face à l’instabilité régionale
-
Accord de coopération entre le CSEFRS et le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration
Devant un public composé d’intellectuels, d’hommes politiques, de diplomatiques, de jeunes associatifs et de militants des droits humains, l’ancien chef de la diplomatie française a souligné que le déclenchement des événements de Tunisie, a annoncé le début d’une nouvelle ère de changements considérables au sein du monde arabe. « Les peuples arabes commencent à décider de leur destin par eux-mêmes », a-t-il affirmé en substance.
S’agissant du Maroc, il a déclaré que ce pays ne fera pas l’exception bien qu’il ait ses particularités. Il a, néanmoins, assuré que le discours de S.M le Roi Mohammed VI est d’une importance capitale. Il a ajouté que le Maroc est la seule monarchie arabe dont le chef d’Etat a lancé lui-même des réformes concrètes.
L’auteur de « Les Mondes de François Mitterrand » et « Le temps des chimères » a signalé, par ailleurs, qu’il sera étonné si les mêmes régimes qui existent aujourd’hui resteront identiques à eux-mêmes dans les cinq ans à venir. « C’est un processus de démocratisation historique, soit ces régimes sont renversés, soit ils sont radicalement changés et réformés », déclare-t-il. Ceci d’autant plus, Hubert Védrine a prévu la naissance d’un nouveau nationalisme arabe démocratique mené par l’Egypte qui connait à l’heure actuelle de véritables changements structurels.
Quant à l’intervention des Nations unies en Libye, le militant socialiste français et ancien conseiller diplomatique du Président François Mitterrand, a précisé qu’il ne s’agit pas d’une ingérence dans les affaires intérieures de ce pays, mais cela visait à empêcher un génocide qui allait être perpétré à Benghazi par l’armée de Kadhafi. Et de conclure que ce dernier est neutralisé politiquement et que la tragédie libyenne finira sans aucun doute.