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Houda Rihani ne fait que surprendre. Elle change de plateaux sans changer son âme d’artiste. Elle change de pays sans changer de cœur épris des arts et de tout ce qui est beau. Son évolution subtile et tranquille entre cinéma, théâtre et télévision se fait avec aisance. On a l’impression de voir une seule et même énergie artistique. Pourtant, ce n’est que le reflet, plutôt l’expression d’un succès aux multiples facettes. Elle est, à bien des égards, l’incarnation même de la création.
Même lorsqu’elle est dans son pays de résidence, le Canada, où elle avait débarqué un juin 2012, elle ne reste pas les bras croisés. Houda est convaincue que le choix de l’art comme mode de vie s’assume. Elle n’est donc pas la comédienne qui attendrait d’être sollicitée. Elle veut surtout faire preuve d’initiative. Elle y croit d’ailleurs dur comme fer. Elle a ainsi mis de côté sa carrière, pour entamer une autre vie d’artiste. Ce n’est pas facile d’autant plus que le Québec vient à peine d’admettre le principe du multiculturalisme. Pour elle, il fallait d’abord s’intégrer en tant que citoyenne, avant d’embrasser une carrière artistique. Connaître le milieu, les professionnels et le pays passait pour Houda par un relais important : les réseaux sociaux.
C’est pourquoi, elle va plutôt à la recherche de nouveaux horizons, fouille, coins et recoins pour voir de près les limites d’un potentiel épris de découverte et expérimente le possible dans une vie artistique variée. « Nous avons développé des initiatives en ce sens. Nous espérons, avec le temps et à force d’actions de cette nature, arriver à briser un «plafond de verre » culturel qui ne devrait pas exister». Une réelle conviction, c’est que l’artiste ne se contente pas de regarder le vécu et le quotidien pour le subir. Elle va ainsi prendre le taureau par les cornes et contribuer au changement de là où elle vit. Un sens de responsabilité citoyenne. La volonté d’aller de l’avant est bel et bien prometteuse. D’abord, elle entama des études en gestion des organismes culturels à Montréal, une manière de multiplier les chances de visibilité dans l’espace public québécois.
A la recherche d’une visibilité difficile
Les 19 et 20 juin prochain, elle donnera une représentation à la Salle Claude-Léveillée de la Place des Arts à Montréal, à savoir une lecture publique de la pièce «J’accuse» d’Annick Lefebvre. Une nouvelle expérience pour cette actrice aux multiples talents. Aller à la rencontre de l’autre, le comprendre, lui tendre la main et essayer d’ériger l’art comme passerelle entre les peuples, tout cela est également un rôle, voire une mission culturelle sinon civilisationnelle. Voilà donc ce que l’on pourrait appeler une carrière assumée. Cette diplômée de l’Institut supérieur des arts dramatiques et d’animation culturelle (ISADAC) de Rabat ne compte pas s’arrêter à l’aspect pécuniaire ni au clientélisme comme modes qui ne conviennent pas au rôle de l’artiste.
Pour ce, celle qui a joué l’un des meilleurs rôles féminins ces dernières années, dans le film de « Aïda » de Driss Lmrini, décide de frapper à d’autres portes. Elle a ainsi suivi le processus de création lors des répétitions des spectacles « Ne m’oublie pas » et Harold et Maude en tant que stagiaire à la mise en scène. Elle s’est également jointe au comité de lecture de DUCEPPE, un théâtre au répertoire nord-américain contemporain.
Certes Houda Rihani a pu se forger une belle carrière au Maroc, avec ses différentes prestations, mais elle compte désormais se frayer son chemin dans son pays d’accueil. De par sa ténacité, c’est uniquement une question de temps. En, juillet dernier, elle avait pris part à un film québécois. Ce n’était qu’un début, mais l’avenir semble prometteur.
Même lorsqu’elle est dans son pays de résidence, le Canada, où elle avait débarqué un juin 2012, elle ne reste pas les bras croisés. Houda est convaincue que le choix de l’art comme mode de vie s’assume. Elle n’est donc pas la comédienne qui attendrait d’être sollicitée. Elle veut surtout faire preuve d’initiative. Elle y croit d’ailleurs dur comme fer. Elle a ainsi mis de côté sa carrière, pour entamer une autre vie d’artiste. Ce n’est pas facile d’autant plus que le Québec vient à peine d’admettre le principe du multiculturalisme. Pour elle, il fallait d’abord s’intégrer en tant que citoyenne, avant d’embrasser une carrière artistique. Connaître le milieu, les professionnels et le pays passait pour Houda par un relais important : les réseaux sociaux.
C’est pourquoi, elle va plutôt à la recherche de nouveaux horizons, fouille, coins et recoins pour voir de près les limites d’un potentiel épris de découverte et expérimente le possible dans une vie artistique variée. « Nous avons développé des initiatives en ce sens. Nous espérons, avec le temps et à force d’actions de cette nature, arriver à briser un «plafond de verre » culturel qui ne devrait pas exister». Une réelle conviction, c’est que l’artiste ne se contente pas de regarder le vécu et le quotidien pour le subir. Elle va ainsi prendre le taureau par les cornes et contribuer au changement de là où elle vit. Un sens de responsabilité citoyenne. La volonté d’aller de l’avant est bel et bien prometteuse. D’abord, elle entama des études en gestion des organismes culturels à Montréal, une manière de multiplier les chances de visibilité dans l’espace public québécois.
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Certes Houda Rihani a pu se forger une belle carrière au Maroc, avec ses différentes prestations, mais elle compte désormais se frayer son chemin dans son pays d’accueil. De par sa ténacité, c’est uniquement une question de temps. En, juillet dernier, elle avait pris part à un film québécois. Ce n’était qu’un début, mais l’avenir semble prometteur.