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Même sa sœur (16 ans) qui n’a pas pu résister face à cette scène horrible a été rouée de coups de matraque au point d’avoir été évacuée vers l’hôpital. Ils allaient ainsi à l’encontre des traditions universitaires, en instituant un tribunal qui prononce des verdicts contre des personnes avec lesquelles ils sont en conflit. Le groupe connu dans l’enceinte universitaire sous le nom de «Barnamaj Marhali» est en même temps partie au conflit, mais il n’a pas froid aux yeux de siéger en tant que juge… quelle conception de la justice !
L’ambiance est délétère et nauséabonde, mais personne n’ose bouger le petit doigt. Les sbires de la fac y règnent en maîtres. Ils font la pluie et le beau temps, et le tout est une question d’humeur !
«C’est inadmissible de continuer à regarder en spectateur pareille scène, l’on doit mettre fin à ces pratiques récurrentes qui transforment l’enceinte universitaire en lieu de non-droit, d’incivilité et de sauvagerie meurtrière », déclare un professeur à la Faculté des sciences ayant requis l’anonymat, de peur d’être agressé par ces groupes extrémistes.
Arrestation des mis en cause
Les mis en cause ont été appréhendés dans la zone Marjane 2 près de la cité universitaire de Meknès, sur la base des investigations menées par les services de sécurité qui ont révélé leur participation directe à l'agression physique d'une fille qui travaillait dans la cafétéria de l'université, après avoir lié ses mains, couvert ses yeux d'un châle en coton et rasé de force ses cheveux, explique un communiqué de la DGSN.
Les services de sécurité ont également saisi deux armes blanches de gros calibre chez les deux prévenus, indique la même source, ajoutant que l'un des mis en cause a reçu les premiers soins à l'hôpital, après avoir été atteint de malaise lors de sa tentative de fuite.
Les deux prévenus ont été placés en garde à vue et mis à la disposition de l'enquête menée sous la supervision du Parquet général compétent, et les investigations sont en cours pour arrêter les autres personnes impliquées dans cette affaire, ajoute le communiqué.